Centrafrique : des entreprises françaises, allemandes, chinoises et libanaises accusées de financer la guerre16-07-2015 12:55 Publié le 15 juillet, par l’Ong britannique Global Witness, et intitulé : « Bois de sang. Comment l’Europe aide à financer la guerre en République centrafricaine », un document appuyé par des témoignages, montre comment les entreprises européennes, rançonnées et pillées par les rebelles de la Séléka, monnaient leur sécurité en finançant leurs concessions de forces de protection issues des rangs des belligérants. Global Witness qui dit avoir identifié des opérateurs français, allemands, chinois et libanais ayant payé des millions de dollars aux rebelles armés, déplore les contrats d’exploitation forestière signés avec ces miliciens. Un groupe d’experts sur la Centrafrique datant de juillet 2014, et mandaté par le Conseil de sécurité des Nations Unies note que « des entreprises forestières ont payé des commandants de la Séléka jusqu’à 6.000 dollars américains par mois pour la protection de leurs installations à Bangui ». Mais avaient-ils le choix pour conserver leurs outils de travail ? Dans un nouveau rapport, Global Witness a également accusé l'Union Européenne (UE) de ne pas empêcher le commerce du bois illégal en Europe. Noël Ndong Notification:Non |