Etats-Unis/Nigéria : Barack Obama salue l’engagement du Nigeria pour la démocratie

De son côté, le président nigérian a loué la pression faite par les Etats-Unis pour s’assurer que les élections soient «libres, justes et crédibles». «Nous en serons toujours reconnaissants», a-t-il dit.

Depuis la prise de fonction le 29 mai du nouveau président Nigérian, le pays fait face à une vague de violences. Les pays voisins comme le Cameroun, le Tchad et le Niger ont aussi été frappés par des attaques de Boko Haram. L’insurrection islamiste et sa répression par les forces nigérianes ont fait plus de 15 000 morts et 1,5 million de déplacés depuis 2009.

A plusieurs reprises, les ONG ne cessent de dénoncer les exactions commises par Boko Haram, mais également par les militaires nigérians. Voilà un sujet qui  a perturbé la coopération entre les deux alliés, car la loi américaine interdit la vente d’armes aux pays soupçonnés d’atteintes aux droits de l’homme.

Aussi, les Etats-Unis avaient bloqué la vente au Nigeria d’hélicoptères d’attaque Cobra en 2014, en plein effort pour retrouver les quelque 200 adolescentes de Chibok enlevées par Boko Haram.

Pour rompre avec son prédécesseur, le nouveau président nigérian a limogé et remplacé à la mi-juillet l’ensemble des chefs de l’armée qui avaient été nommés par l’ancien président Goodluck Jonathan.

« Si le pays poursuit sur la voie des réformes, le Nigeria deviendra non seulement une ancre de prospérité et de stabilité, mais pourra aussi devenir un modèle exceptionnel pour les pays en développement du monde entier », a indiqué Barack Obama qui s’est dit prêt à voir « comment  son pays peut être utile au Nigeria pour avancer ».

Cependant, le doute plane encore concernant le renforcement des actions militaires américaines contre Boko Haram.