Affaire Thomas Sankara : "La France a raté une occasion de se disculper", dit un avocat23-07-2015 13:26 Maître Bénéwendé Stanislas Sankara, avocat de la famille de Thomas Sankara, estime que Paris vient de rater l'occasion de se disculper à propos du dossier relatif à l'assassinat de l'ancien président burkinabe (1983-1987). L'avocat s'exprimait au sujet du rejet de la demande pour la création, en France, d'une commission d'enquête parlementaire à propos du dossier de l'ancien président burkinabè, Thomas Sankara. Des membres du réseau « Justice pour Sankara, justice pour l'Afrique » avait déposé une demande pour l'ouverture d'une enquête en territoire français. Le président de l'Assemblée nationale de France, Claude Bartolone, a rejeté la requête. Pour Maître Bénéwendé Stanislas Sankara, « la France, vient, une fois de plus, de rater une belle occasion de se disculper, de se laver de tout soupçon ». Il pense que la France a manqué « une opportunité de dire aux yeux du monde, qu'elle n'est mêlée, ni de près ni de loin, dans le dossier de l'assassinat du président Thomas Sankara ». Selon lui, les arguments invoqués par Claude Bartolone frisent le refus, dans la mesure où deux moyens ont été invoqués. Le premier à son avis consisterait à dire que du fait qu'une procédure judiciaire est en cour au Burkina Faso, la France ne peut ouvrir une autre enquête chez elle. La deuxième est selon lui (le président de l' Assemblée nationale, Ndlr), que la France ne peut pas enquêter dans d’autres pays alors que la requête demande à « la France d’enquêter dans son propre pays et de montrer ou démontrer en quoi elle est impliquée ou pas dans ce dossier, en permettant une certaine accessibilité à ses propres archives », Noël Ndong Notification:Non |