…Suivons la vague !Vendredi 21 Août 2015 - 20:30 C’est bien ce qu'il nous semble. Surtout après l’effervescence qui s’est créée habilement lors de la première édition de la Brazza Fashion night, il y a quinze jours. Un refrain de plus, direz-vous ! Et oui, on ne s’en lasse pas. Ceci, pour moult raisons. L’une d’entre elles, majeur, est que la mode représente une industrie aux enjeux économiques éloquents à l’échelle planétaire. Notre chère Afrique n’est pas en reste de cette réalité. Et récemment, le Nigéria a encore prouvé sa grandeur. Tandis qu’ici, lors de la Brazza Fashion Night, les professionnels de la mode, venus pour la plupart de l’Afrique francophone, se plaignent de la frilosité managériale et financière ou des barrières d’exigibilités érigées par les institutions bancaires et étatiques, au Nigéria, une solution vient d’être trouvée. Une banque locale a créé une brèche en annonçant la création d’un fond pour les femmes entrepreneurs évoluant dans le domaine de la mode et du textile. Elle est convaincue que la mode offre une importante occasion de diversifier l’économie et de créer des emplois, notamment chez les jeunes. Il y a du concret dans l’air. Attention ! Ici, il ne s’agit pas d’aider des femmes dont les entreprises sont déjà florissantes et qui, de facto, possèdent les « fameuses » garanties tant souhaitées. Il s’agit plutôt d’aller à la base. Et de faire confiance à des entreprises à responsabilité limitée, tenues par des femmes, en leur octroyant 75% des fonds. Les 25 % restants étant pris en charge par l’entrepreneur. Que dire donc ? N’est-il pas possible que de telles initiatives soient reprises ici, chez nous ? Le Nigéria représente certes un marché à grande taille humaine, mais l’Afrique centrale, pour commencer, ne représente-t-elle pas un marché important ? Suivons la vague….
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