Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
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- Analyse - Xinhua
CœurVendredi 18 Octobre 2013 - 0:10 Vous ne le savez probablement pas encore, vous qui nous lisez chaque jour, mais Brazzaville sera dans une dizaine de jours la capitale africaine du cœur. Du 4 au 9 novembre, en effet, une équipe de douze spécialistes des maladies cardio-vasculaires venue du centre hospitalier universitaire de Toulouse opèrera dans les nouvelles salles du CHU de notre capitale. Conduite par le professeur Alain Deloche, qui a créé et qui préside la très réputée Chaîne de l’espoir présente dans de nombreux pays, elle préfigurera ce que sera demain le « hubb » du cœur dont les plus hautes autorités de notre pays soutiennent la création à Brazzaville. Les Dépêches de Brazzaville, qui suivent avec attention la réalisation de ce magnifique projet, vous rendront compte bien sûr heure par heure, jour après jour, du déroulement de cette mission. Cela pour trois raisons qui se conjuguent : 1. Du fait de l’évolution de la société congolaise, les maladies cardio-vasculaires deviennent chez nous, au fil du temps, l’une des premières causes de mortalité et, à ce titre, commencent à poser un redoutable problème de santé publique auquel l’État se doit de répondre ; 2. La seule façon de combattre efficacement ces maladies est d’installer sur notre territoire les équipements qui permettront de les prévenir et de les combattre, mais aussi de former les médecins, les chirurgiens, les infirmiers, les infirmières qui conduiront cette bataille décisive ; 3. En venant opérer à Brazzaville puis en installant son futur « hubb » du cœur, la Chaîne de l’espoir fera de notre capitale l’un des pôles médicaux les plus recherchés du continent africain et, de ce fait, contribuera fortement à asseoir sa position au sein du Bassin du Congo. Il est clair pour tout le monde qu’au premier rang des problèmes qui se posent à l’Afrique en voie d’émergence figurent la santé en général et les maladies que favorisent les conditions de la vie moderne en particulier. Mal perçus jusqu’à présent du grand public, ces problèmes vont rapidement devenir cruciaux au point que les pouvoirs publics devront leur trouver des solutions rapides et efficaces. D’où l’importance que le futur « hubb » du cœur aura demain dans la mise en place d’une politique de prévention et de gestion des maladies cardio-vasculaires. Les Dépêches de Brazzaville Edition:Édition Quotidienne (DB) |