Musique : le centre culturel Guez-Arena ouvre ses portes

Mardi 7 Juin 2016 - 16:17

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Le show inaugural de l’espace situé au numéro 72 de l’avenue Dibaya, en plein cœur de la commune de Kasa-Vubu, a été animé par plusieurs artistes venus saluer sa création la soirée du 5 juin.

Un extrait de la soirée inaugurale de Guez ArénaPlus que simplement prêter main forte à Rodriguez Vangama, promoteur et créateur du Centre culturel Guez-Arena, les artistes l’ont honoré en prestant avec bonheur. Chanteurs et musiciens ont éprouvé une sorte de fierté à jouer dans cet espace tenu par leur pair. C’est donc de bien belle manière qu’ils l’ont exprimé. Plusieurs ont eu un sacré mal à se conformer aux recommandations du maître de cérémonie, quitte à ne jouer que deux morceaux. Les répertoires exécutés se sont trouvés assez souvent allongés d’au moins un titre.

Moli Mokelenge a donné le ton de la soirée qui n’a pas manqué d’ambiance. En effet, le public déjà constitué en majeure partie d’artistes était d’humeur très festive. C’est quasiment à tour de rôle que chacun a tenu à saluer l’initiative du guitariste qui leur offrait à dater de ce jour un nouveau cadre qui semblait tout à leur goût. Adjacente au bar, la scène aux couleurs chaleureuses, jaune et rouge, rehaussées par le bleu et le vert a accueilli des artistes toujours plus joyeux les uns que les autres.

Le mot jazz écrit en jaune est mis en évidence dans le cercle vert peint à gauche de la scène comme pour rappeler le style de prédilection de Rodriguez Vangama que Gloire Nguya a joliment exécuté. Cependant, l’estampille ne signifie guère autre chose car la scène est loin d’être sélective. D’ailleurs le grand concert d’ouverture l’a bien prouvé. Rumba, afro jazz, reggae et même le folklore s’y sont invités. Comme quoi, la scène de Guez-Arena reste ouverte à tous les genres et par-delà, l’espace tout entier l’est pour toutes sortes d’expressions artistiques.

Moli, Gossa, Bina Kwesh Isso na Isso, les premiers groupes à s’y être produits ont juste précédé les Salop’arts dance. Les danseurs ont fait une belle démonstration de break dance qui leur a valu les acclamations du public. Les sapeurs Kadhitoza et Céda ba papiers et le duo des comédiens Balobito ont démontré à juste titre l’ouverture du centre culturel à différentes formes d’expression artistique. Il est d’ores et déjà prévu une palette d’activités autour de divers arts et pas seulement ceux de la scène. Les portraits qui décorent les murs de l’espace sont comme qui dirait un appel à apprécier l’art du pinceau déjà mis ainsi en exergue.

L’ambiance bon enfant qui a caractérisé la soirée d’ouverture de Guez-Aréna est de bon augure pour le centre. La fin en beauté offerte par Rodriguez et les Salop’arts a eu du bon. Et l’hommage spécial à Papa Wemba loin de s’arrêter à son portrait bien en vue sur un des murs de l’espace s’est fait aussi en chanson. Il a ponctué la prestation personnelle du maître des céans. Il a été réalisé avec le concours des invités de Rodriguez, en l’occurrence le chanteur Djino Kezipame qui s’est employé à imiter l’illustre disparu pour l’occasion a chanté son fameux tube de Est-ce que ? Ce, en compagnie du bassiste Tocha de Viva la Musica. Et la surprise et cerise sur le gâteau, c’était Mère supérieur que Jean Goubald a offert en bonus comme clou de la soirée inaugurale bien particulière.

Nioni Masela

Légendes et crédits photo : 

Un extrait de la soirée inaugurale de Guez-Aréna

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