Economie numérique: les start-up africaines débarquent à VivaTech

Les entrepreneurs viennent d’Algérie, de l’île Maurice, de la République démocratique du Congo et de bien d’autres pays. Cette année, c’est la quasi-totalité des pays du continent qui sera représentée au salon VivaTech. Les cent soixante jeunes sociétés partagent la vedette avec de nouveaux géants du numérique, comme le portail d'e-commerce Jumia surnommé « l'Amazon africain » ou encore avec les Mara Phones de l’entrepreneur britannique et ougandais Ashish Thakkar, basé à Kigali, au Rwanda, qui présente, en partenariat avec Google, les premiers smartphones de haute qualité qui ont été totalement fabriqués en Afrique.

Une occasion pour les start-up africaines en quête de financements et de partenariat efficace de trouver des créneaux porteurs dans le cadre de « L'AfricaTech ». L’ambition pour elles et de créer des convergences comme l’exige, d’ailleurs, l’économie numérique.

Lors de la cérémonie d’ouverture, le président français, Emmanuel Macron, a annoncé que son pays  allait investir de l’argent public dans les start-up africaines les plus prometteuses. Dans cette optique, le concours d’innovation numérique Digital Africa a été lancé pour aider financièrement les entrepreneurs à travers le continent.

« J’appelle tous les entrepreneurs africains de tous les pays du continent à se joindre à cette initiative Digital Africa et à rejoindre la plate-forme. Et j’espère que la France pourra, à l’image de ce que nous avons fait pour notre écosystème avec BPI France, prendre sa part du financement du développement des écosystèmes africains », a lancé le chef de l’Etat français.

Avec une population estimée à 1,4 milliard d’individus à l’horizon 2021 et un continent qui mettra en circulation d’ici à deux ans environ un milliard de smartphones, l’Afrique représente déjà un nouvel eldorado économique pour les grandes firmes high-tech et télécom de la planète.

Ces start-up qui prennent part à la quatrième édition du salon international de Paris Vivatech, à la porte de Versailles, démontrent aujourd’hui que l’innovation dans tous les domaines du numérique est un bien commun, capable d’abolir les frontières.