Brèves du 15 mars

Mercredi 16 Mars 2016 - 14:30

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Zimbabwe: 33.000 enfants souffrent de malnutrition aiguë sévère (Unicef)

Quelque 33.000 enfants souffrent de "malnutrition aiguë sévère" au Zimbabwe, avec « un besoin urgent de traitement ». L’Unicef dénonce les pires chiffres en 15 ans, tandis qu'Harare estime à 4 millions le nombre de personnes ayant besoin d'aide alimentaire.

La malnutrition aiguë sévère se caractérise par une perte de poids très importante. Elle fait l’objet d’une urgence médicale et nécessite une prise en charge rapide et efficace. L’enfant atteint de malnutrition aiguë est confronté à un très grand risque de maladies (diarrhées, paludisme...) et de mortalité.

En cause : la grave sécheresse qui touche l’Afrique australe et expose les enfants à des risques de diarrhées, typhoïde et autres maladies transmises par l'eau comme le choléra, tandis que l'agriculture zimbabwéenne subit de plein fouet la sécheresse alors qu'elle est déjà fragilisée depuis les années 2000 par la réforme agraire lancée par le président Robert Mugabe. L’Unicef lance un appel aux dons pour un montant de 21 millions de dollars.

Mali : deux Casques bleus tués par un des leurs

Deux Casques bleus de l'ONU au Mali ont été tués samedi soir et un troisième blessé par un de leurs camarades, a annoncé dimanche la Mission de l'ONU dans le pays (Minusma), moins de trois semaines après un incident similaire. Un suspect a été arrêté et une enquête lancée.

L'auteur des tirs et ses trois camarades touchés appartiennent tous au contingent tchadien, a indiqué à l'AFP un militaire tchadien de la Minusma à Tessalit, faisant état de tensions entre la troupe et ses chefs.

"Le mois passé, des camarades ont été enfermés. On parle de discipline, mais nous, nous voulons que toutes nos primes soient payées", a déclaré ce militaire tchadien sous le couvert de l'anonymat.

Le 25 février, deux Casques bleus tchadiens avaient été tués dans le camp de la force de l'ONU à Kidal au cours de ce que la Minusma avait qualifié de "règlement de comptes entre individus". Une source de sécurité au sein de la Minusma avait affirmé à l'AFP que l'auteur des tirs mortels était en conflit avec sa hiérarchie.

Une grogne est apparue au sein du contingent tchadien à Kidal et à Tessalit, selon la même source. Des soldats tchadiens mécontents de leurs conditions de vie ou réclamant des arriérés de soldes avaient abandonné leurs positions en signe de protestation en septembre 2013 et en novembre 2014.

 

 

 

Morgane de Capele avec AFP

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