Art-Culture-Média
De janvier à décembre, à travers les cinq continents l’année 2016 plusieurs icônes de la world musique ont tiré leur révérence, laissant un gout amer à des milliers de mélomanes. La mort de la pop star anglaise George Michael, dimanche dernier, le jour de Noël, vient clôturer une année 2016 tragique pour la musique après les disparitions de David Bowie, Prince ou Papa Wemba, entre autres.
DAVID BOWIE. L'icône du glam-rock assomme ses millions de fans en s'éteignant le 10 janvier, deux jours à peine après avoir sorti son dernier album, « Blackstar », le jour de son 69e anniversaire. Innovateur et créateur jusqu'à son départ, Bowie était atteint d'un cancer, mais seuls ses proches connaissaient son combat contre la maladie.
GLENN FREY. Cofondateur et leader du groupe américain Eagles, il décède le 18 janvier, à l'âge de 67 ans, après des années de ... Lire la suite
A la tête des commandes de l’organisation, Cyriaque Bassoka et Célestin Sounda, un duo au riche palmarès des réjouissances estivales du Mont Valérien près de Paris.
A vos agendas tout neuf pour noter la date du lancement de la Guinguette Africaine 2017 à ne rater sous aucun prétexte !
Depuis cinq ans déjà, les mélomanes de la diaspora en résidence ou en séjour dans la région parisienne n’ont manqué aucun des rendez-vous de la Guinguette Africaine de Suresnes. Dès l’arrivée des beaux jours, en famille ou entre amis, une scène en plein air les attend pour des moments de dégustation culinaire, d’écoute musicale et d’esquisse de quelques pas de danse : un cocktail de divertissement « venu d’ailleurs ».
Pour 2017, les organisateurs ont prévu une élection inaugurale « Mama Liputa –Miss Guinguette 2017 » pour le 24 juin, dans la salle des Landes ... Lire la suite
Dans ce roman de 176 pages paru aux éditions Panthéon, Kémoko Konaté relate l’histoire de Dada qui est un jeune orphelin atteint de la drépanocytose. Malgré son handicap, il fait preuve d’une volonté de fer pour réaliser les espoirs que son père a placés en lui.
A quatre ans, Dada perd sa mère, il pensait que sa mère était en voyage et, q'un jour elle reviendrait comme lui faisait croire sa sœur Amina. Des années passent, Dada attend le retour de sa mère en vain jusqu’au jour où il s’est rendu compte du destin qui était le sien.
Dada commence sa scolarité avec un nouvel handicap, il est inscrit dans une classe avec un âge bien supérieur à son âge réel.
Son père qui lui dit un jour « Pour réussir tu dois étudier, tu étudieras de bon cœur, tout en respectant la société qui t’a donné naissance. Par ton œuvre, tu contribueras à la perfection ... Lire la suite
Alors que foisonnent les projets de spectacles autour de la magie de Noël, les Dépêches de Brazzaville braquent le projecteur sur l’un des conteurs congolais en France, Jorus Mabiala.
C’est la période des moments festifs où les partages par le conte emportent, des enfants aux adultes de tous âges, tous les publics. Les plus jeunes s’adonnent aux récits féériques tandis que les adultes replongent dans leur tendre jeunesse : « ça devrait être comme ça tous les soirs; c’était ainsi dans le temps au village, autour du feu, les enfants agrippés au pagne de la maman, craignant d’entendre soudain le hululement de la chouette dont elle venait de vanter le rôle de véhiculeur des esprits maléfiques de la nuit, du sorcier errant en quête de la prochaine proie ».
Autour de nos conteurs, ceux résidant en France tels que Gabriel Kinsa, Chrysogone Diangouaya, Fine ... Lire la suite
Le chorégraphe et danseur ivoirien, Nasse Gnekillet Agenor, invité à la quatrième édition du Festival Afri’A’wa 2016 à Paris, a présenté son spectacle « Et si Bassam m’était conté », inspiré de l’attaque terroriste sur une plage de Grand-Bassam en Côte d’Ivoire en mars dernier.
La pièce s’ouvre sur l’évocation d’une vie paisible à Grand-Bassam, une des premières destinations touristiques de Côte d’Ivoire, à 40 km d’Abidjan, victime d’attaque terroriste, le 13 mars dernier. Nasse, qui se trouvait dans les parages de la plage, n’a rien manqué de cette tragédie. « Avec mes chorégraphes, on s’entraîne tous les matins à la plage, et nous étions en pause au moment de l’attaque », se souvient-il la gorge serrée par l’émotion. Il s’en inspire pour le spectacle Et si Bassam m’était conté présenté au festival Afrik’A’wa ... Lire la suite
Le Festival Afrik’A’wa, organisé par un collectif d’associations, a achevé le 27 novembre dernier, sa quatrième édition, débutée le 14 octobre 2016. Cet événement qui avait réuni à Paris, des écrivains, chorégraphes- danseurs et humoristes, avait investi plusieurs lieux : l’Auberge de jeunesse Yves Robert, le Centre d’animation Curial, le Centre de danse Chrysogone Diangouaya et la Maison des associations de solidarité, dans le 13 e de Paris.
A la fois, pour promouvoir leurs œuvres en interaction avec leurs lecteurs, ou pour présenter leurs créations scéniques, les écrivains et les artistes (comédiens, danseurs- chorégraphes, musiciens, humoriste, réalisateurs et photographe), venus des quatre coins de la France, et d’Afrique, étaient réunis sous la voûte commune de l’effervescence festive. « L’esprit Afrik’A’wa, c’est la fête ! ... Lire la suite
Du 31 janvier au 12 novembre 2017, le musée du Quai Branly - Jacques Chirac présente une exposition inédite, « l’Afrique des routes », à travers 300 sculptures, tel un portrait inédit d’un continent au carrefour des mondes, à contre-courant des idées reçues.
L’Afrique des routes est un panorama saisissant du continent. Chaque pièce est un voyage dans une Afrique longtemps ignorée, notamment celle où les échanges panafricains et extra-africains ont débuté voici des millénaires, bien avant les indépendances, la colonisation et l’arrivée des premiers navires portugais à la fin du XVe siècle. Parmi les 300 sculptures, des pièces d’orfèvrerie ou d’ivoire, peintures et autres objets, fruits de la richesse et de la diversité du continent.
Elle évoque ainsi les routes fluviales, terrestres ou maritimes qui ont contribué à la circulation et aux contacts ... Lire la suite
Distinction: « Okou Gnakouri » apporte le disque d’or à Kaaris
Le rappeur, compositeur et acteur français d’origine ivoirienne a été certifié disque d’or pour son dernier album nommé « Okou Gnakouri » en référence à son nom.
À titre de reconnaissance, Kaaris a saisi un réseau social pour remercier ses supporters. On peut lire son compte Instagram : « Je voulais remercier toutes les personnes qui m’ont soutenu qui croient en moi et qui m’ont envoyé des ondes positives. Cela m’a touché ».
Une belle récompense pour l’artiste qui a déjà fait ses preuves avec différents opus dont « Or Noir » ou encore « Le Bruit de mon âme ». « Okou Gnakouri » est son récent produit sur le marché. Il est sorti le 11 novembre dernier et comporte un featuring avec Kalash Criminel nommé « 4Matic », et un autre avec le rappeur Gucci Mane.
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L'artiste Lone Ondzeat a animé jeudi à Brazzavile une conférence de presse, au cours de laquelle elle a évoqué la motivation de sa première production, en attendant la sortie officielle de son maxi single.
Ce titre, « Yesu elonga na ngai » qui signifie en français « Jesus ma victoire » est la chanson phare de cet opus. Il est le premier produit de l’artiste Lone Ondzeat et du groupe la gloire de Dieu. Il est déjà disponible dans certaines églises de réveil.
Le maxi single est en support CD et DVD et, compte quatre titres chantés en lingala et en français à savoir : Yesu elonga na ngai ; yaweh yaweh ; mon âme bénie l’éternel ; mokili etuni ngai. Ce maxi single ne comporte pas beaucoup de lamentations. L’artiste parle de la force de Dieu. « C’est le parcours que j’ai choisi, parler juste de sa victoire », a indiqué lone Ondzeat.
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Les méthodes coloniales au Congo-Brazzaville de 1886 à 1958, un essai de 244 pages, est paru cette année aux éditions L’Harmattan, dans la collection Etudes africaines. L’auteur y analyse l’origine et l’évolution de cette étape historique du Congo, marquée par diverses péripéties, et qui ne manque pas d’effet sur le présent.
André Engambé, docteur en histoire contemporaine, fait dans ce livre, une analyse qu’il a voulu « approfondie et objective » sur le lien qui a existé entre les peuples africains colonisés et l’occident tutélaire, au cours de cette période de près d’un siècle.
Comme on le sait, la colonisation qui constitue, avec la traite négrière, l’un des faits majeurs qui ont marqué l’histoire de l’humanité, a eu pour sous-bassement la domination. Une domination, jamais inverse, exercée par les colonisateurs venus d’occident ... Lire la suite
