10e anniversaire de la Délégation des Congolais de France : près d’un millier de photos exposées

La DCF a ouvert ses archives au public le 13 août sous le chapiteau de la Cité des Landes de Suresnes au son de belles mélodies interprétées par l’artiste Jackson Babingui.

Cette exposition de près d’un millier de photos restitue en images les différentes séquences captées, en partie, par l’objectif de Roch Le Prince Okouele. Par passion de l’image, il a photographié au fur et à mesure les réalisations en saisissant au vivant, outre les photos du paysage, les instants solennels vécus par les membres de la délégation au cours de leurs trois participations aux festivités de la municipalisation accélérée  à Djambala, Sibiti et Ouesso. Il a profité de cette occasion pour montrer également les prises de vues réalisées par son objectif lors de ses voyages effectués à travers la France, au Congo Brazzaville et ailleurs dans le monde.

La DCF est née d’un projet associatif initié par Roch Le Prince Okouele. Au départ, durant quatre années de suite à partir de 2013, il a permis aux Congolais de France de se constituer en délégation. Celle-ci était composée des leaders d’associations porteurs de micro-projets associatifs à exécuter auprès des populations de l’arrière-pays du Congo, et consistait à aller les réaliser sur place dans l’intervalle des festivités de la municipalisation accélérée.

Lors de la municipalisation accélérée de Sibiti 2014, un projet mené par Motsé Akanati a permis aux jeunes filles d’apprendre la couture. En plus du lot de médicaments offert à l’hôpital de Sibiti, les médecins de la délégation ont pratiqué des consultations gratuites. Pour leur part, les informaticiens ont équipé un centre informatique de Zanaga et dispensé des cours sur place. L’occasion, également, de remettre un lot de vêtements au peuple autochtone en présence d'Émilienne Raoul, ministre des Affaires sociales, de l’Action humanitaire et de la Solidarité de l’époque. Gervais Loembe et Serge Félix Tchikaya ont animé, quant à eux, des ateliers auprès de jeunes de la colonie de vacances en présence d’Anatole Collinet Makosso, à l’époque ministre de la Jeunesse et de l’Education civique.