7e art : les journées du cinéma russe ouvertes au grand public

La projection des films russes est un moment de convivialité, de partage et de connaissance interculturelle. Dans son mot de bienvenue, la directrice générale du Mémorial Pierre-Savorgnan-de-Brazza, Bélinda Ayessa, a signifié que la découverte du cinéma russe ne pourrait se limiter en une soirée. Riche qu’il est de la variété des thèmes, de son histoire centenaire, de l’originalité de ses créateurs, c’est une véritable industrie qui s’est développée au fil du temps. « Comme chacun sait, l’industrie du cinéma est un secteur important dans l’économie d’un pays. C’est un compartiment de l’économie qui permet à une nation de communiquer au reste du monde sa culture, sa civilisation. En outre, le cinéma constitue une source considérable de création d’emplois et de richesses. Ce qui nous sera donné à voir est donc un pan de la vie culturelle de Russie. A sa manière, il nous arrive comme un vrai ferment de brassage entre les peuples », a déclaré Bélinda Ayessa.

L’ambassadeur de la fédération de Russie en République du Congo, Gueorguy Tchepik, a fait savoir qu’il avait l’ambition, depuis longtemps, d’organiser une semaine de cinéma russe au Congo et que ce qui est important aussi, c’est la fusion de culture qu’il y a eu avec les artistes congolais. En effet, ils ont coopéré avec un studio des artistes congolais qui ont donné leurs voix aux personnages du film. « C’est un très bon film qui est récent. Il y aura par la suite plusieurs films ainsi que des documentaires qui seront projetés au centre culturel russe, actuelle Maison russe, après l’ouverture au Mémorial Pierre-Savorgnan-de-Brazza, qui est le centre de la fusion de culture au Congo », a indiqué Gueorguy Tchepik.

Présentant le film inaugural, le diplomate russe a dit, « Le film qu’on vous présente aujourd’hui est un drame sportif. Le sujet est basé sur les événements réels des Jeux olympiques de Rio en 2016. L’équipe féminine russe de l’escrime a dû affronter de très forts adversaires, dont la brillante équipe de France. Mais derrière ça, il y avait aussi une concurrence très serrée entre les escrimeuses russes dans les compétitions individuelles. Emotions, déceptions, douleur, larmes, joie, … C’est pour ça qu’on aime le sport féminin. Les tout derniers cadres du film sont des documentaires qui vont nous faire vivre les moments réels des Jeux olympiques de Rio », a-t-il expliqué.

La directrice de la Maison russe, Maria Fakhrutdinova, a souligné que chaque samedi, la salle de conférence de l’institution qu’elle dirige projettera un film russe mais diffusé en français. L’entrée est gratuite. Ainsi, après le film d’ouverture, un film très intéressant où deux joueuses se sont disputées le leadership, les projections relatives aux journées du cinéma russe vont donc se poursuivre à la Maison russe.

Rappelons que la clôture des journées du cinéma russe interviendra le 18 novembre prochain.