Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
- Réflexion - Jean-Paul Pigasse
- Le fait du jour - Gankama N'Siah
- Humeur - Faustin Akono
- Chronique - Boris Kharl Ebaka
- Brin d’histoire - Mfumu
- Tribune libre - Sergueï Lavrov
- Idées-forces - Les Dépêches de Brazzaville
- Analyse - Xinhua
Quand la communication réduit le stress !Samedi 18 Janvier 2025 - 15:19 Le constat est que la bonne communication assure et brise le stress du personnel d’une structure, quel que soit le malaise qu’il peut y avoir. Encore que même à la naissance, le premier signal du nouveau-né qui assure les parents et le corps médical est son pleur ou tout autre geste » corporel et physiologique. N’est-ce pas là une communication ? De même, les travailleurs d’une administration se trouvant dans une situation non confortable peuvent éliminer facilement le stress quand leur hiérarchie communique et parle pour dissiper certains malentendus. Le manque de communication dans certaines structures tend à se pérenniser et peut s’assimiler à une anti-valeur car, la communication est la clé d’un avancement social. Quand arrive, par exemple, une incompréhension dans un service qui occasionne un mécontentement et que la hiérarchie refuse de communiquer, cela peut créer une kyrielle d’interprétations susceptibles d’aggraver le stress. On dit souvent que là où la communication n’est pas au rendez-vous, la désinformation s’installe et crée le flou social. En effet, la société a horreur du vide. Dans n’importe quel secteur d’activité, les agents ont toujours soif de la communication. Les travaux de l’Autrichien Edward Bernays sur la communication montrent combien celle-ci est la pierre angulaire dans une société. Selon lui, quand il n’y a plus de communication dans, celle-ci navigue dans tous les sens et est l’ombre d’elle-même. Les travaux de Bernays sont actuellement amplifiés par les spécialistes des questions du travail, parce que sans communication il n’y a point de société. Conseil d’administration, réunion sectorielle, assemblée générale, conférence de presse et autres ne sont que des multi-faces de la communication qui est un terme suis generis. A dire vrai, le commun des mortels a toujours cru que la communication dans une entité donnée est un moment fort, quelle que soit la situation, puisqu' elle permet de recoller les anneaux du tissu social. Elle est donc salutaire pour un fonctionnement véritable et pour la survie de la structure. Et même au niveau familial, si la communication disparaît entre les membres, c’est le soupçon ou la suspicion qui naît, bref c’est donc la cohésion sociale familiale qui est mise à rude épreuve. Et c’est à cette occasion que des angoisses et des stres surviennent dans des groupements sociaux de toute nature. Comme n’ont jamais cessé de le dire des spécialistes des sciences sociales et humaines, « la communication au sein de l’entreprise est un élément important de son bon fonctionnement. Elle permet de faciliter les échanges d’informations, de coordonner les différentes activités et de favoriser la collaboration entre les collaborateurs ». Quand arrive le climat non souhaité dans une structure sociale donnée, la communication a pour but essentiel à ce moment de transmettre les informations dans les deux sens, c’est-à-dire de la hiérarchie aux agents et des agents à la hiérarchie en vue d’en trouver une solution consensuelle, élément cardinal pour la bonne marche de la structure. Les propos du genre, « vous êtes libres de faire ce que vous voulez » ne sont pas conciliants. Ne dit-on pas que là où les humains se réunissent pour exercer, quelques tolérables incompréhensions peuvent surgir, mais dès que la communication s’instaure, le brouillard est dissipé et le stress brisé? La communication dans d’autres cieux appelée par « dialogue » est une ultime occasion d’écoute et d’échange qui permet de dissiper les incompréhensions et des malentendus. C' est la clé d’avancement sociétal.
Faustin Akono Edition:Édition Quotidienne (DB) Notification:Non |