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La paix et le social en question…

Samedi 1 Février 2025 - 21:53

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On ne le dira jamais assez, la paix et le social sont la pierre angulaire de toute société qui se construit du jour au jour pour son fonctionnement et son développement tous azimuts. Si la paix est le calme ou la tranquillité, le social quant à lui est ce corpus multi-dimensionnel constitué des domaines tels que la santé, l’éducation, les finances, la culture, la sécurité, le sport, la démographie, l’emploi, le transport, l’alimentation, bref le social renvoie donc à la question du vécu quotidien de la population dans le pays.

Il est clair que le nôtre, le Congo, est cet îlot de paix incontestable et par rapport à cela, son hospitalité n’est plus à démontrer. Mais cette paix présente actuellement des ratés au niveau interne causés par la persistance des actes des jeunes voyous appelés « Koulounas » ou « Bébés noirs », qui occupent certains endroits de nos villes et localités tout en créant chez la population une peur bleue dans le ventre. Encore que ce qu’il faut craindre dans un futur proche, c’est le déplacement de ce phénomène des villes vers les routes nationales où ils pourront créer un autre que l’on appelle par les « coupeurs de route ».

Si des mesures sécuritaires préventives sévères ne sont pas prises maintenant pour contrer cela, les voyageurs qui emprunteraient des routes ou des bateaux voire même la voie ferrée pourraient être très surpris, car quelques indices le montrent déjà.

Que dire du social ! Il est clair que certaines infrastructures de soin se construisent ici et là sur toute l’étendue du territoire national. Cependant, les lamentations de la population à propos des soins qu’elle reçoit et les agissements des agents de santé laissent à désirer. Les hommes en blouse blanche foulent aux pieds tous les préceptes d’Hippocrate,  privilégiant l’argent. Le malade n'est vite examiné que si ses parents présentent une somme d’argent au personnel soignant. C’est regrettable !

Le constat est également écœurant dans l'éducation. Que ce soit dans le secteur de l’enseignement technique ou de l’enseignement général, la baisse drastique du niveau scolaire est révoltante. Encore que la formation scolaire voire même universitaire telle que cela se passe actuellement continue de ne fabriquer que des jeunes chômeurs, incapables de se prendre en charge eux-mêmes. L’école s’éloigne de plus en plus des défis de la lutte contre le chômage à travers une inculcation chez les apprenants d’un nouveau logiciel leur permettant de créer et de façonner un esprit d’entrepreneuriat.

La chose devient de plus en plus criarde au niveau des administrations, surtout publiques. Pour qu’un document soit vite signé, il faut s’occuper de la main de celui ou celle qui doit le signer, c’est-à-dire débourser une certaine somme d’argent. C’est une corruption à ciel ouvert qui hier était une honte mais aujourd’hui est devenue un passage obligatoire. A prendre ou à laisser. Quelle honte !

Les transports en commun et le commerce ne sont pas en neste ! En tout cas, il y a dans ces deux domaines un désordre qui ne dit pas son nom. Les prix des denrées galopent du jour au lendemain dans des marchés y compris ceux des courses de transport en commun qui sont allés du double au triple actuellement, au su et au vu de ceux qui ont la charge d’arrêter ce désordre.

Ce triste tableau montre bien qu’un laisser-aller prend corps dans de nombreux secteurs d’activité. Ce qui cause des soucis sociaux et entame une certaine tranquillité de la population. Que ce désordre ne persist pas car il est destructeurs de la paix !

 

 

Faustin Akono

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Édition Quotidienne (DB)

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