Actualité en brefSamedi 12 Septembre 2015 - 16:15 Égypte: l’ex-ministre du Pétrole chargé de former un nouveau gouvernement Après la démission du gouvernement, le président égyptien Abdel Fatah al-Sissi a chargé le ministre du Pétrole, Chérif Ismaïl, de former un nouveau cabinet d’ici une semaine. La décision de confier cette tâche à Chérif Ismaïl a été annoncée le 12 septembre, moins d’une heure après l’annonce par la présidence de la démission du gouvernement d’Ibrahim Mahlab sans en préciser les raisons. Ibrahim Mahlab avait été nommé au poste de Premier ministre en 2014. Sa démission intervient à quelques semaines des élections législatives prévues pour le 17 octobre. Gabon: Ali Bongo remanie son gouvernement À une année de l’élection présidentielle, la nouvelle équipe gouvernementale un peu plus pléthorique que les précédents est désormais en place. Elle est dirigée par Daniel Ona Ondo reconduit à son poste. Paul Biyoghe Mba, un politicien limogé de la primature en 2013 par Ali Bongo au profit de Raymond Ndong Sima devient numéro deux du gouvernement. Il occupe le prestigieux poste de premier vice- Premier ministre, ministre de la Santé, de la Prévoyance sociale et Solidarité nationale. Séraphin Moundounga occupe le poste de deuxième vice- Premier ministre, ministre de la Justice et des Droits humains, Garde des sceaux. Le général de Corps d’armée, Flavien Nziengui Ndzoundou devient 3e vice-Premier ministre, ministre de la Formation professionnelle et de l’Insertion des jeunes. La nouvelle équipe de campagne compte 19 ministres titulaires et 12 délégués dont 11 femmes. Burundi: nouvel attentat à Bujumbura Le chef d’état-major de l’armée, le général Prime Niyongabo, a été pris dans une embuscade le11 septembre à Bujumbura. Il en est sorti sain et sauf, mais quatre de ses gardes du corps sont mort au cours de l’attaque. Le bilan provisoire est de sept morts, dont deux du côté des assaillants. Ils ont tous été identifiés comme appartenant à l’armée régulière du général Prime Niyongabo. Ce dernier est considéré comme un fort de l’appareil sécuritaire burundais, proche du président Pierre Nkurunziza. Un homme a, par ailleurs, été capturé. Lutte contre le terrorisme : le Mali et le Cameroun rétablissent le visa Les ressortissants des deux pays doivent désormais se munir d’un visa d’entrée, ce qui n’était pas le cas depuis 1964, année de sa suppression du temps des présidents Modibo Kéita et Ahmadou Ahidjo. La mesure est entrée en vigueur le 8 septembre. Si le visa devient obligatoire, il est cependant gratuit. Les porteurs d’un passeport diplomatique ou de service ainsi que certaines catégories professionnelles comme les sportifs sont exonérés de visas. Selon des sources diplomatiques, le fonctionnement de la convention de 1964 avait des failles pouvant mettre en péril la sécurité des deux pays eu égard de l’essor des mouvements terroristes à l’intérieur ou à leurs frontières. C’est notamment la lutte contre le terrorisme, contre Boko Haram, qui explique ces nouvelles mesures entre les deux pays. À Bamako comme à Yaoundé, les autorités s’inquiétaient de plus en plus. Pour le ministre malien des Affaires étrangères, cette décision n’entache en rien la qualité des relations entre le Cameroun et le Mali.
Yvette Reine Nzaba Notification:Non |