Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
- Réflexion - Jean-Paul Pigasse
- Le fait du jour - Gankama N'Siah
- Humeur - Faustin Akono
- Chronique - Boris Kharl Ebaka
- Brin d’histoire - Mfumu
- Tribune libre - Sergueï Lavrov
- Idées-forces - Les Dépêches de Brazzaville
- Analyse - Xinhua
Bonne année !Samedi 28 Décembre 2024 - 15:23 A toutes celles et tous ceux qui lisent chaque jour ce journal dans ses différentes versions imprimées ou numériques, nous sommes heureux d’offrir nos vœux pour la nouvelle année dont les premières heures débuteront très prochainement. Avec l’espoir que cette année 2025 sera plus heureuse, plus détendue, plus positive que celle qui s’achève. Si rien ne nous permet d’anticiper les jours, les semaines et les mois à venir, tout nous conduit à dire, à écrire que l’homme moderne détient entre les mains son destin et que, par conséquent, il sera pleinement responsable des évènements de l’année à venir. D’où cette idée aussi simple qu’évidente selon laquelle nous devons tous nous mobiliser pour faire en sorte que nos mauvais instincts soient plus bridés qu’ils ne l‘ont été ces derniers temps et que, par conséquent, la voix de la raison, de la paix l’emporte enfin. Deux dangers majeurs se sont, en effet, confirmés tout au long de ces dernières décennies, dangers que l’on peut ainsi résumer : ° Les avancées techniques et scientifiques qui caractérisent ce début de siècle, de millénaire génèrent, parallèlement aux progrès économiques, des menaces sur le devenir de l’humanité qui dépassent de loin, de très loin celles qui ont provoqué les crises mondiales précédentes. ° Les hauts responsables des grandes puissances – Chine, Etats-Unis, Europe, Inde, Russie – n’ont visiblement pas conscience des risques que font courir à la population mondiale l’évolution de ces technologies et, de ce fait, ne prennent pas les mesures nécessaires pour anticiper le proche avenir. Dans ce contexte, que nous ne cessons nous-mêmes de dénoncer comme nombre d’observateurs de par le monde, il est une évidence qui s’impose et que nous devons tous relayer sur les cinq continents : seule une réforme en profondeur de la gouvernance mondiale mettra l’homme à l’abri de ses mauvais instincts. Ce qui veut dire, répétons-le ici sans l’ombre d’un doute, que seule la réorganisation des Nations unies nous protègera des terribles dangers que nous courons tous. Voyons si cette évidence figurera en bonne place dans les discours que vont prononcer les Grands de ce monde tout au long des prochaines heures. Et prions le ciel pour que ce soit bien le cas !
Jean-Paul Pigasse Edition:Édition Quotidienne (DB) Notification:Non |