Ce que démontrent …

Oui, ce que démontrent de façon claire les tensions qui marquent le temps présent est bien le fait que les progrès techniques, scientifiques ne rendent pas l’homme plus raisonnable, plus pacifique, plus conscient que celui des siècles précédents. Et que, de ce fait, le risque de guerres destructrices est plus présent que jamais dans la société moderne. D’où cette évidence que font apparaître les crises actuelles selon laquelle la communauté internationale doit sans plus attendre s’organiser afin de mettre en place des institutions capables de maintenir la paix sur les cinq continents.

Pour, dire, ou plutôt écrire la vérité de façon plus simple, le temps est venu de réformer en profondeur l’Organisation des Nations unies (ONU) qui est censée garantir la paix à l’échelle mondiale, mais, qui, en réalité s’avère incapable de protéger l’humanité contre ses mauvais instincts. Une réforme institutionnelle dont le premier acte devrait être centré sur la réorganisation du Conseil de sécurité qui ne peut plus  préserver la paix mondiale en raison du pouvoir excessif que détiennent ses cinq membres permanents (Chine, Etats-Unis, Fédération de Russie, France, Royaume-Uni) dont les trois premiers sont en position quasi conflictuelle.

Les tensions qui dressent l’un contre l’autre Vladimir Poutine, Xi Jinping et Donald Trump ne cessant de s’aggraver comme le démontrent les évènements auxquels nous assistons depuis le début de ce nouveau millénaire, la voix de la raison ne peut  venir que de ce que l’on appelait il n’y a pas si longtemps le « Tiers monde » et qui rassemble aujourd’hui la majorité de l’espèce humaine. D’où cette idée aussi simple que complexe selon laquelle le temps est venu de réformer l’ONU en profondeur, c’est-à-dire en rééquilibrant ses institutions qui pour l’instant sont dominées par les superpuissances.

Il est clair que si l’Afrique, l’Amérique latine, l’Asie du Sud s’accordent sur une réforme en profondeur des institutions onusiennes, la Chine, les Etats-Unis, l’Europe, l’Inde et la Russie ne pourront pas s’y opposer. D’où cette idée aussi simple que complexe selon laquelle un sommet des trois continents du Tiers monde devrait, ou plutôt pourrait permettre la remise à plat du système international imposé par les Etats-Unis au sortir de la Deuxième Guerre mondiale et qui manifestement  ne préserve plus la paix.

Qu’il nous soit donc permis d’écrire, en conclusion provisoire de cette nouvelle Réflexion, que l’Afrique a une carte exceptionnelle à jouer dans le contexte actuel. Ceci est d’autant plus vrai que la Chine, pour ce citer qu’elle, mettra à coup sûr tout en œuvre pour faire aboutir un tel projet dont elle tirerait de grands, très grands bénéfices.

Affaire à suivre de près, n’est-il pas vrai ?