Afrique centrale/Covid-19 : l’ONU met en garde contre les défis régionaux au Lac TchadMardi 8 Juin 2021 - 14:52 La mise en garde est portée par le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU pour l’Afrique centrale. C’était devant le Conseil de sécurité. François Lounceny Fall était devant le Conseil de sécurité des Nations unies(ONU). Il a mis en garde contre les défis régionaux susceptibles d’affecter la sécurité interne au Tchad, évoquant aussi un défi sécuritaire qui persiste dans cette région d’Afrique. « Les récents développements au Tchad ont souligné les liens entre la situation sécuritaire dans ce pays et celle de la sous-région », a déclaré le représentant spécial devant les Quinze. Il a indiqué que la dynamique sécuritaire dans les pays frontaliers du Tchad, y compris la Libye, le Soudan et la Centrafrique, ainsi que les développements liés aux activités des groupes terroristes dans le bassin du Lac Tchad pourraient affecter négativement la dynamique interne au Tchad. Il a appelé les Nations unies et la communauté internationale à poursuivre leurs engagements auprès des pays voisins, « en étroite consultation avec les autorités nationales et les institutions régionales ». La mort du président Idriss Déby Itno aura mis en évidence les défis auxquels la sous-région est confrontée, pour faire face aux conséquences des changements inattendus de gouvernement au Tchad, selon Lounceny Fall. La priorité de l'ONU serait donc de soutenir les efforts de l’Union africaine(UA) et de la CEEAC pour accompagner la transition au Tchad, conformément à la position prise par le Conseil de Paix et sécurité de l’UA et le sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEEAC qui s’est tenu le 4 juin à Brazzaville, au Congo. A travers le chef du Bureau régional des Nations unies pour l'Afrique centrale, le système des Nations unies va soutenir « un dialogue inclusif visant à assurer une transition rapide vers un régime démocratique et constitutionnel dans le pays ». Lounceny Fall fait également état de la menace générée par les agissements de Boko Haram dans la région du Lac Tchad. Notant la détérioration de la situation sécuritaire dans la région, il a prôné un renforcement de la coordination entre les quatre pays concernés. Par ailleurs, il a fait état de la violence au nord-ouest et au sud-ouest du Cameroun, ainsi que des souffrances de la population civile et les violations généralisées des droits de l'homme, aggravées par l'impact de la Covid-19. Il note que l’Afrique centrale reste à ce jour la sous-région du continent africain où le nombre d’infections et de décès dus à cette pandémie est le plus faible, sans évoquer les raisons. Ainsi au 15 mai, 222 882 cas ont été enregistrés et 3 635 personnes ont perdu la vie depuis le début de la pandémie, selon les chiffres officiels Noël Ndong Notification:Non |