Afrique du Sud/ Laurent Fabius : le maintien de la COP21, « une nécessité absolue »Lundi 23 Novembre 2015 - 12:44 En visite en Afrique du Sud dans le cadre de la préparation de la COP21, qui se déroulera du 30 novembre au 11 décembre à Paris, le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, a rencontré, le 21 novembre, le président Jacob Zuma. Il a réagi aux différentes attaques terroristes que viennent de subir Paris et Bamako. Il pense que le maintien de la COP21 est « une nécessité absolue » tout en assurant une sécurité maximale. « Je dirais que c’était d’autant plus nécessaire de la maintenir, qu’il y avait cette espèce de pression des terroristes disant que la vie doit s’arrêter, vous ne pouvez plus rien faire et je vois un signe extrêmement fort dans le fait qu’aucun des 140 chefs d’Etat et de gouvernement qui devaient venir, ne s’est désisté », a-t-il assuré. Avant d’ajouter : « Au contraire, certains qui ne nous avaient pas encore répondu, nous ont répondu : nous allons venir parce que face au terrorisme, il ne faut jamais céder ». A l’en croire, tous les dirigeants reconnaissent désormais l’urgence que représente le réchauffement climatique. Laurent Fabius a appelé à la coopération internationale en matière de lutte contre le terrorisme. « Ce qui s’est passé au Mali, évidemment, est à mettre dans le contexte du terrorisme international. La France, comme vous le savez, assure par différents canaux une présence pour lutter contre le terrorisme dans toute la région, et nous allons continuer. Et donc il faut que non seulement la France, non seulement les puissances de la région, coopèrent à la lutte contre le terrorisme. C’est un mal qu’il faut combattre et qu’il faut combattre en coordonnant toutes nos forces », a-t-il dit. Pour le chef de la diplomatie française, les solutions et les décisions africaines doivent être privilégiées sur le continent, que « la France serait toujours prête à apporter son aide, économique ou militaire, sur tous les sujets », a-t-il souligné. L’Afrique est donc reconnue comme une des solutions à ce défi planétaire. Principale victime de ce dérèglement, elle n’émet pourtant que 4,55% des gaz à effet de serre dans le monde. L’Afrique propose des solutions adaptées aux coutumes locales, issues du bon sens ancestral des populations. L’éco-tourisme pourrait être une possibilité, avec des maisons en matériaux traditionnels et locaux ; des solutions tournées davantage vers un usage des énergies renouvelables, que vers celui du gaz ou du nucléaire ; des petits projets de four solaire que ceux des grandes industries. En gros, pour l’Afrique, il n’y a pas obligatoirement de solutions standard dans la lutte contre le réchauffement climatique. Noël Ndong Notification:Non |