Agriculture : un plaidoyer en faveur du Service de la quarantaine animale et végétale

Samedi 9 Août 2014 - 15:27

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 L'action vise le renforcement des capacités de ce service en vue de lui permettre de remplir sa mission dans toutes les frontières de la RDC.

Le coordonnateur national du Service de la quarantaine animale et végétale (SQAV), Modeste Mamingi, a lancé, le 7 août à Kinshasa, un appel au soutien de son service afin de lui permettre de couvrir toutes les frontières du pays. Ce plaidoyer vise, selon lui, à permettre à ce service d’assurer la surveillance zoo et phytosanitaire ainsi que la gestion de la quarantaine animale et végétale sur l’ensemble du territoire national.

Au cours de cet échange avec la presse, le coordonnateur du SQAV a noté que cette structure est l’un des services spécialisés du ministère de l’Agriculture et du développement rural. Rattaché au secrétariat général à l’Agriculture, Pêche et Élevage, il a également pour mandat de générer des recettes non fiscales du trésor public.

Une mission visant la santé des hommes et des animaux

Dans l’accomplissement de sa mission, le SQAV assure le contrôle des documents zoo sanitaires et phytosanitaires accompagnant les animaux et les végétaux ainsi que leurs produits dérivés au niveau des postes frontaliers. Il garantit également le contrôle des mouvements d’entrée et de sortie des animaux, des végétaux et leurs produits dérivés en vue de prévenir l’introduction, la dissémination et la propagation des maladies et/ou des germes pathogènes et nuisibles à la santé des hommes, des animaux et des végétaux. Ce service assure également l’inspection vétérinaire et phytosanitaire des denrées alimentaires d’origine animale, végétale, minérale et celle des boissons et prélève des échantillons des produits cités en vue de leur analyse macroscopique et/ou microscopique.

Le SQAV a également la responsabilité du contrôle de qualité des médicaments vétérinaires et produits d’élevage ainsi que des produits phytosanitaires, des intrants agricoles et d’élevage. Ce qui l’amène à ordonner la saisie, la consignation, le refoulement, la mise en quarantaine ou le traitement et, le cas échéant, la destruction des animaux, des végétaux, des denrées alimentaires, des médicaments et des produits vétérinaires, produits phytosanitaires reconnus périmés, contaminés, souillés, malades ou nuisibles pour l’homme, l’animal ou le végétal.

Lucien Dianzenza