Arts martiaux : les ceintures noires de taekwondo élevées en danMardi 20 Septembre 2016 - 16:45 25 candidats au deuxième, troisième, quatrième et cinquième dan ont réussi leur passage de grades organisé par la Fédération congolaise de taekwondo (Fécotae).
Le directeur technique national adjoint, Me Hugues Bazebizonza, ceinture noire 6ème dan, membre du jury a abondé dans le même sens. Selon lui, à un niveau supérieur on n’est pas obligé de frapper un coup de pied ou de poing pour prouver qu’on est maitre. « On a élevé chacun en tenant compte de l’éthique martiale », a-t-il indiqué. Ainsi, trois maitres sont passés deuxième dan autant un niveau du troisième dan. Sept ont obtenu le grade de quatrième dan tandis que douze candidats ont réussi à décrocher le cinquième dan. Parmi les 25 candidats, une seule femme s’est présentée, Joëlle Moussoki, qui est passée troisième dan. Pourtant, elle a révélé que plusieurs femmes, celles de l’équipe nationale, entre autres, s’étaient portées candidates. Elles se sont éclipsées au dernier moment. Pour Joëlle Moussoki, diable rouge, le troisième dan acquis la pousse à travailler davantage. « Je suis heureuse d’atteindre ce niveau qui me donne un peu plus de responsabilités en tant que maitre », a-t-elle déclaré. Le président de la Fécotae a rappelé que le passage de grades des ceintures noires est dévolu à la fédération. Tout individu qui se permettra de faire passer les grades de maitre dans les quartiers seront sous le coup des sanctions conformément aux textes en vigueur. Par ailleurs, Stanislas Mbys a félicité les candidats promus. « Dans les arts martiaux que nous pratiquons, l’altitude ne vient pas des aptitudes mais des attitudes », leur a-t-il dit, en mettant chacun devant ses responsabilités. Rominique Nerplat Makaya Légendes et crédits photo :Photo : quelques candidats en compagnie du président de la Fecotae au centre
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