Ateliers Sahm :dix ans d’existence, dix ans de travail

Dix jours d’animation, dix jours d’histoire, dix jours d’échanges et de partages; l'âge à deux chiffres donne le ton des festivités. En effet, cet anniversaire sera marqué par plusieurs activités entre les murs des Ateliers Sahm et en dehors, du 22 au 31octobre.

Des prestations des artistes congolais et d’ailleurs, des expositions, des projections, des conférences débats, des rencontres littéraires, des masters class… font partie de l’agenda de cette célébration.  

Les Ateliers Sahm incarnent les ambitions de la plasticienne et écrivaine congolaise Bill Kouelany, cette amoureuse de l’art qui rêvait d’offrir aux jeunes artistes amateurs et professionnels une plateforme dont la vocation est d’être un lieu d’exposition, d’accueil et d’échanges pour des artistes issus des arts visuels, des arts vivants ou de la littérature. Le projet mûrit au fil des années et voit le jour en 2012.

Depuis dix ans, Les Ateliers Sahm se positionnent comme un carrefour d’art contemporain dans la sphère artistique de l’Afrique centrale. Plusieurs artistes congolais et africains ont appris à aiguiser leurs armes à travers des plateformes d’expression, telles que la Rencontre internationale d’art contemporain, mais également des formations que le centre n’a cessé d’organiser depuis sa création.  « En dix ans, Les Ateliers Sahm ont donné une existence à l’art contemporain au Congo, en apprenant aux artistes à sortir des canons et travailler sur leurs démarches, en favorisant la mobilité et les échanges entre les créateurs, en leur faisant expérimenter des médiums divers », témoigne le poète congolais, Emeraude Kouka.

Dix ans d’existence, mais aussi dix ans de création, de vie sociale et artistique, que Les Ateliers Sahm ont offert aux artistes et férus d’arts congolais, africains et du monde. « Il faut bien de l’énergie et de la volonté pour se maintenir et supporter la fougue de la jeunesse. De tels centres tant au Congo qu’en Afrique se maintiennent difficilement. La majorité finit par lâcher la bride. Il a donc fallu bien plus de volonté pour arriver à créer toute cette énergie qui permet à ce centre de continuer à exister », peut-on lire sur la page Facebook de cette plateforme.