Attaque du camp Tshatshi : la situation est sous contrôleMardi 22 Juillet 2014 - 17:56 Après les coups de feu entendus le 22 juillet en début d’après-midi au camp Tshatshi, la situation est redevenue calme dans la ville de Kinshasa. Un vent de panique a déferlé le 22 juillet en début d’après-midi sur la ville de Kinshasa. Des tirs nourris en provenance du camp Tshatshi où est établie la garde républicaine ont été entendus dans ce secteur névralgique. Au centre-ville, la psychose avait vite gagné les esprits. En un temps record, l’information avait fait le tour de la capitale au point de dissuader de nombreux travailleurs à fermer les bureaux et à regagner leur domicile pour se mettre à l’abri. D’où la ruée vers les taxis et taxis-bus qui ont commencé curieusement à se faire rare. La tension était perceptible sur la ville d’autant plus que personne n’était en mesure de dire, avec précision, ce qui se passait. Il a fallu attendre une bonne demi-heure pour voir défiler sur la Radio télévision nationale (RTNC) une bande passante. « Pas de panique. Tentative d’incursion de quelques malfrats au camp Tshatshi maîtrisée. Situation calme », pouvait-on lire. Restituant les faits, le porte-parole du gouvernement qui intervenait sur la chaîne nationale a tenté de donner quelques détails. « Vers 14 heures, un groupe d’intrus a voulu faire irruption dans l’enceinte du camp Tshatshi. Ils étaient en armes. Ils avaient des pistolets, ils avaient des machettes. Ils ont naturellement été stoppés parce que c’est un site stratégique, c’est le siège du ministère de la Défense. Ils ont résisté. Ils ont été neutralisés. Ça a pris assez peu de temps », a-t-il expliqué. Lambert Mende a, par ailleurs, déclaré attendre dans les prochaines heures un rapport des services spécialisés pour mieux identifier les intrus. Certaines sources concordantes font état d’arrestation de quelques assaillants. Le gouverneur de la ville de Kinshasa est également monté au créneau pour rassurer ses administrés. Intervenant sur la RTNC, il a indiqué que la situation était sous contrôle et que les forces loyalistes avaient réussi à repousser l’attaque perpétrée contre le camp Tshatshi. Il a exhorté les Kinois à vaquer normalement à leurs occupations et à lui faire confiance. Jusqu’en début de soirée, aucune source officielle militaire ne s’était encore exprimée sur cette situation. Un fait qui ravive, par ailleurs, les souvenirs des tristes évènements du 30 décembre lesquels évènements avaient vu quelques sites stratégiques à Kinshasa, Lubumbashi et Maniema être attaquées quasi simultanément.
Alain Diasso |