Attentat de l’aéroport d’Istanbul : Daesh soupçonné par les autorités turques

Les assaillants seraient arrivés à bord d’un taxi au 3^ème aéroport européen et le 11^ème dans le monde qui a vu transiter quelque 60 millions de passagers en 2015. Les vols ont toutefois repris.   

Les autorités turques penchent vers l’hypothèse d’un attentat perpétré par Daesh, par le mode opératoire, par son ampleur et par sa cible. On y voit des similarités avec l’attentat survenu à l’aéroport de Bruxelles. Pour l’heure aucune revendication,  d’aucune organisation terroriste n’a été enregistrée.

Quelques chiffres : le 7 juin, 11 personnes ont été tuées dans un attentat à Istanbul ; le 19 mars, un attentat suicide attribué à Daesh avait fait 4 morts ; le 25 mars, une attaque à la voiture piégée a tué 35 personnes à Ankara, la deuxième ville du pays, après les 29 personnes tuées le 17 février toutes deux revendiquées par le TAK, qui avait endossé la responsabilité de l’attaque d’un autre aéroport d’Istanbul.

Les diplomaties occidentales ont  condamné à l’unanimité l’attaque meurtrier qui va faire mal à l’industrie touristique, secteur clé de l’économie turque. Le président turque Recep Tayyip Erdogan a appelé à une « lutte commune internationale » contre le terrorisme, espérant que « l'attaque visant l'aéroport Atatürk sera un tournant, une charnière, pour la lutte commune à mener, avec en tête les pays occidentaux, sur toute la planète contre les organisations terroristes ».

Washington parle d’attaques « abominables » et renouvelle son soutien à son « allié et partenaire dans l’Otan ». De son côté, le président français François Hollande a « condamné fermement » ce qu’il a appelé un « acte abominable ».