Bas-Congo : la prochaine rentrée scolaire déjà menacée

Mardi 5 Août 2014 - 17:45

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Les enseignants de la province, qui réclament une prise en charge totale par l’État congolais, promettent de débrayer, au cas où leurs revendications ne sont pas prises en compte.

Parmi les résolutions de l' assemblée générale tenue le week-end dernier, la synergie des syndicats des enseignants du Bas-Congo revendique une prise en charge totale des enseignants par l’État congolais. Ces enseignants qui exigent également une augmentation salariale de 500 %, se disent, par ailleurs, fatigués de recevoir leurs primes de motivation des parents depuis plus de 22 ans.

Le porte-parole de la synergie syndicale des enseignants du Bas-Congo, Simon Nsilulu, a noté à radiookapi.net que les enseignants considèrent que leur situation salariale constitue l’un des éléments moteurs pour le redressement de l’appareil éducatif congolais. « Nous, enseignants du Bas-Congo, vous informons, Excellence président de la République, au travers cette lettre ouverte, que nous mettons fin au système de la prime accordée aux enseignants par les parents, après 22 ans, alors que prévue pour une année, sur toute l’étendue de la province, et exigeons, dès la paie de septembre, l’augmentation d’une enveloppe salariale cinq fois supérieure à celle prévue avant la rentrée scolaire », a-t-il soutenu.

Ces enseignants ont déploré, en effet, que presque tous les gouvernements qui se sont succédé à la tête du pays n’ont réalisé aucune de leurs promesses en la matière. Par ailleurs, le ministre provincial de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel  dans le Bas-Congo, a affirmé à la radio onusienne ne pas être saisi, par un document officiel, des décisions prises au cours de cette rencontre.

Lucien Dianzenza

Légendes et crédits photo : 

Des élèves d'une école de Kinshasa