Bas-Congo : Onésime Kukatula tâte le pouls des démembrements de la Céni

Samedi 26 Juillet 2014 - 15:00

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La mission, qui a conduit le professeur dans la province, lui a permis de palper les réalités de l’institution et d’apporter son expertise à l’organisation de celle-ci.

Partout où il Onésime est passé, dans la province du Bas-Congo, le rapporteur adjoint de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), le Pr Onésime Kukatula Falash, a eu des séances de travail ou des entrevues avec les responsables de différents démembrements de cette institution. Il a également visité les sièges et les installations de ces différentes antennes.

Pour les animateurs de ces agencements, cette présence dans la province du 13 au 18 juillet était l’occasion de poser les différents problèmes rencontrés par ces services.

Le constat général a relevé un problème des locaux et des moyens de transport. La majorité de ces antennes sont soit locataires soit elles occupent les maisons de l’État dont les conditions ne permettent pas un bon fonctionnement. Il a également été constaté que la plupart de ces démembrements manque de moyens de transport ou de déplacement étant donné que les motos et les véhicules qui leur ont été dotés sont en panne ou ne répondent plus aux conditions normales de fonctionnement. Sur place, on a vu des épaves de ces véhicules ainsi que des motos dont l'état montre la charge du travail accompli lors des élections passées.

Par ailleurs, le rapporteur adjoint de la Céni a également noté l’exécution des recommandations du bureau de la Céni. La récupération des cartes d’électeurs perdues par les différentes antennes en vue de les remettre à leur propriétaire ainsi que d’autres agissements de la part des animateurs de ces antennes sont considérés comme la réponse aux ordres et mode de fonctionnement édicté par le bureau de cette institution.

Aux responsables de ces différentes antennes, le Pr Onésime Kukatula a promis de transmettre leurs doléances au bureau afin de voir comment répondre à ces demandes. C’est dans cette optique que certains sont déjà optimistes sur le changement de leurs conditions de travail. « Ce passage est une occasion d’or pour nous afin de transmettre toutes nos doléances à la hiérarchie de notre institution. Le rapporteur adjoint est une main autorisée à qui nous avons donné nos demandes. Nous les voyons déjà arrivées et traitées par le bureau », a souligné un des chefs d’antenne. De son coté le rapporteur adjoint de la Céni, sans trop de prétention, a rassuré ses interlocuteurs sur la transmission de ces demandes au bureau.

Lucien Dianzenza

Légendes et crédits photo : 

Le Pr Onésime Kukatula et son équipe à Tshela/Photo Pico