BCC : la bonne conduite des politiques monétaire et budgetaire à la base de la stabilité des prix sur le marché

À en croire le gouverneur de la Banque centrale du Congo (BCC), Déogratias Mutombo Mwana Nyembo, qui a présidé le 4 avril la troisième réunion de comité de politique monétaire  de l’année en cours,  à l’instar de la conjoncture économique nationale, on note aussi des signes encourageants de la conjoncture internationale. « L’on constate une reprise graduelle de l’activité économique, notamment dans les principaux pays industrialisés », fait–il savoir.

Revenant sur les réformes initiées par la BCC, le gouverneur Déogratias Mutombo Mwana Nyembo,  est satisfait des résultats obtenus.  Le paiement en monnaie locale de tous les taxes et droits dus à l’État et l’instauration du bon BCC à longue durée, soit 84 jours,  sont là les deux réformes mises en cours par la BCC Pour le paiement des taxes en monnaie locale, le n°1 de la BCC laisse entendre que cette dédollarisation contribuera à la réhabilitation de la monnaie locale. « Cette réforme de paiement des taxes  en monnaie locale se déroule dans un contexte de stabilisation du taux de change et entraîne l’accroissement des réserves internationales », constate le gouverneur de la BCC avant d’ajouter que lancé depuis le 02 avril, le bon BCC qui remplace le billet de trésorerie a pour finalité de renforcer le cadre opérationnel de la politique monétaire. Il permet par conséquent de gérer la solidité du marché bancaire.

Au cours du point de presse qu’il a animé après le CPM, le gouverneur de la BCC est revenu sur sa tournée dans les différentes entités provinciales de la BCC. Cette tournée lui a permis de se faire une idée sur les conditions de travail et les défis à relever pour que les entités provinciales de la BCC soient compétitives. Pour relever ce défi, le gouverneur de la BCC  soutient qu’il faut non seulement construire de nouvelles infrastructures  mais aussi fournir de bons services. Pour ce faire, il lance un appel au gouvernement qui doit faire de la construction des infrastructures l’une de ses priorités. Une autre solution pour relever le défi, ajoute–t-il, est de bâtir un modèle de croissance tournée vers l’intérieur. Pour cela, il faut promouvoir  la production intérieure.