Opinion
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- Analyse - Xinhua
Bilan (1)Samedi 27 Décembre 2014 - 12:14 Alors que s’achève une année 2014 fertile en évènements de tous genres, il n’est pas inutile de dresser un bilan global de ces douze derniers mois. Sans prétendre le moins du monde détenir la vérité, mais afin d’aider ceux et celles qui nous lisent chaque matin à mieux appréhender l’année qui vient. Au plan mondial, tout d’abord, le moins que l’on puisse dire est que cette année ne s’inscrira pas dans les annales comme une année faste même si des progrès notables ont été enregistrés ici et là. Dans la partie négative figurent en tête les conséquences négatives, pour ne pas dire catastrophiques, de ce que l’on a appelé bien trop vite le « printemps arabe » et qui a réveillé en divers lieux les pires instincts de la race humaine. De la Libye à l’Irak en passant par le Mali, la Syrie, l’Afghanistan, le Kurdistan, le Pakistan, la liste est longue, très longue, des peuples qui payent aujourd’hui au prix fort les illusions de ce que les médias internationaux présentaient hier comme un éveil et qui n’est en réalité qu’un terrible retour en arrière. Toute aussi négative, avec des conséquences qu’il est impossible aujourd’hui d’évaluer, a été le retour de la sinistre époque de la Guerre froide, provoqué par un affrontement qui ne dit pas encore son nom entre la Russie, les États-Unis et les puissances occidentales à propos de la Crimée et de l’Ukraine. Creusant à nouveau un fossé entre les « Grands », ce « duel » est d’autant plus dangereux qu’il se déroule sur un fond de crise économique qui n’est pas sans rappeler la crise de 1929 dont surgit la pire des catastrophes, à savoir la deuxième Guerre mondiale. Le seul vrai actif que l’on puisse inscrire dans le bilan de l’année 2014 est la progression indiscutable et indiscutée du monde dit « émergent », l’Afrique et l’Amérique latine notamment. N’étant pas obsédés comme les « Grands » par l’idée absurde selon laquelle ils peuvent gérer l’avenir du monde, les peuples des deux continents progressent et ne cessent d’accélérer leur marche en avant. Même si cela ne se voit pas encore, ils préparent un avenir radicalement différent dans lequel le Sud prendra, comme on dit, la main. Nous ne saurions évidemment pas nous en plaindre. (À suivre). Les Dépêches de Brazzaville Edition:Édition Quotidienne (DB) |