Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
- Réflexion - Jean-Paul Pigasse
- Le fait du jour - Gankama N'Siah
- Humeur - Faustin Akono
- Chronique - Boris Kharl Ebaka
- Brin d’histoire - Mfumu
- Tribune libre - Sergueï Lavrov
- Idées-forces - Les Dépêches de Brazzaville
- Analyse - Xinhua
TraiteMardi 4 Mars 2025 - 21:31 Le Congo renforce son arsenal juridique pour en finir avec la traite des personnes sur son sol. La Commission nationale de lutte contre le fléau dispose désormais d’un cadre réglementaire, adopté récemment par le Conseil des ministres. Ses missions consistent, entre autres, à prévenir et combattre ce phénomène dont les victimes sont le plus souvent des enfants en bas âge. Les nationaux ne sont pas à exclure du rang des auteurs de ce type d’exploitation. Seulement, cette triste réalité s’observe beaucoup plus au sein des communautés étrangères. Certains sujets, accusés de trafic de mineurs étrangers pour les faire travailler en terre congolaise, ont été expulsés à l’issue d’un procès devant la Cour criminelle de Brazzaville. C’est surtout dans les commerces et les ménages que les jeunes enfants, filles comme garçons, font l’objet de maltraitances. Certains d’entre eux font aussi la manche dans les rues des grandes villes avec l’obligation de ramener à leurs commanditaires les recettes de la mendicité en fin de journée. La Commission nationale de lutte contre la traite des personnes qui voit son pouvoir d’action renforcé est désormais attendue sur le terrain. Elle aura à relever le défi de mettre fin à cette pratique sous toutes ses formes : qu’elle soit nationale ou transnationale, qu’elle soit liée à la criminalité organisée ou non. Les Dépêches de Brazzaville Edition:Édition Quotidienne (DB) Notification:Non |