BrèvesMardi 3 Juillet 2018 - 16:30 Bénin Le pays bénéficiera d’un nouveau financement de 22,4 millions de dollars de la part du Fonds monétaire international (FMI), dans le cadre d’une Facilité élargie de crédit. En 2017, l’activité économique du Bénin s’est développée et l’inflation a été maintenue à un taux assez faible. Aussi, l’exécution du budget 2017 a été au-delà des espérances et le déficit budgétaire global maintenu à 7% du produit intérieur brut. Le principal moteur de cette performance a été le secteur fiscal qui a connu une hausse de ses recettes, en raison de l’élargissement de l’assiette fiscale et de l’amélioration du système de collecte des impôts. Pour 2018, le pays devrait donc réaliser une croissance économique de 6%, selon les prévisions du FMI. Nigeria Le Royaume-Uni et le Nigeria étudient les possibilités de cotation des emprunts obligataires libellés en naira sur la Bourse de Londres pour faciliter la mobilisation des fonds nécessaires au financement des projets d’infrastructures dans le pays. «Nous avons beaucoup de capital à Londres mais nous n'avons pas de projets à soutenir. Le Nigeria a beaucoup de projets à financer et pas de capital. Libérez le marché des capitaux, reliez Londres et le Nigeria, et ce sera une belle opportunité », a indiqué le Lord-maire de Londres, Charles Bowman, sans plus de précision. Autrefois coqueluche des investisseurs friands des opportunités qu’offrent les marchés frontières, le Nigeria a sombré dans la récession en 2016 dans le sillage de la chute des cours de brut. Ce pays d’Afrique de l’ouest est parvenu depuis à remonter la pente mais la croissance de son économie très dépendante des hydrocarbures demeure fragile. Cameroun Les députés camerounais ont adopté, le 2 juillet, la prorogation d'un an de leur mandat demandée par le président Paul Biya, reportant les législatives à 2019, après les élections générales, dont la présidentielle, prévues cette année. « La tenue au cours de l'année 2018 des élections présidentielle, législatives et municipales sensiblement aux mêmes périodes rend difficile leur organisation matérielle, à cause du chevauchement des opérations électorales », avait expliqué Paul Biya dans une correspondance au parlement. L'élection présidentielle -prévue en principe en octobre, n'a pas encore été convoquée par les autorités camerounaises- se tiendra dans un contexte difficile alors que le groupe djihadiste Boko Haram sévit toujours dans l’extême-nord du pays et que les régions anglophones du nord-ouest et du sud-ouest sont confrontées à une grave crise socio-politique depuis fin 2016. Côte d’Ivoire Une centrale électrique à biomasse utilisant les déchets de la production de cacao, la première au monde, est à l'étude. Avec une puissance de soixante à soixante-dix mégawatts, la centrale devrait démarrer en 2023 à Divo (centre). Le projet a été financé à hauteur d'un million de dollars par l'Agence américaine pour le commerce et le développement. L'investissement prévu pour la construction de la centrale est de cent cinquante-quatre milliards de francs CFA. La production de cacao en Côte d'Ivoire, numéro un mondial du secteur, génère chaque année vingt-six millions de tonnes de déchets, principalement les cabosses de cacao d'où sont extraites les graines. La centrale à biomasse devrait permettre d'économiser deux cent cinquante mille tonnes de CO2 par an. Neuf centrales similaires pourraient potentiellement être construites dans le pays. La Côte d'Ivoire dispose actuellement d'une puissance totale de 2 200 MW. Libye Quelque 8 938 migrants irréguliers de trente pays d’Afrique et d’Asie ont été rapatriés de Libye durant les six premiers mois de 2018, dans le cadre d'un programme de « retour volontaire » mené par l'Organisation internationale des migrations (OIM). Ces statistiques ne prennent pas en compte les migrants ayant le statut de réfugiés et qui ont été évacués vers un pays tiers par le Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR). À la mi-juin, le patron du HCR, Filippo Grandi, avait indiqué que seulement moins de deux mille réfugiés évacués de Libye avaient été admis dans des pays d'accueil, sur vingt-cinq mille places promises, appelant ces pays à accélérer les procédures d'installation des demandeurs d'asile. L'OIM a rapatrié près de vingt mille migrants en 2017 et souhaiterait porter ce chiffre à trente mille en 2018. Josiane Mambou Loukoula et AFP Notification:Non |