Bruxelles : l'Islande retire sa candidature à l'UEMercredi 18 Mars 2015 - 14:15 L'annonce a été faite le 12 mars par le chef de la diplomatie islandaise, Gunnar Bragi Sveinsson, convaincu que les intérêts du pays « sont mieux servis en dehors » de cet espace communautaire. La décision a été envoyée à la Lettonie qui gère actuellement la présidence tournante de l'Unon européenne (UE). La candidature islandaise a été déposée à l'UE par un gouvernement de gauche au moment où la crise financière ébranlait la confiance des Islandais dans leurs institutions, suscitant l'envie de rejoindre la zone euro, avec pour conséquence la chute de la valeur de la couronne, la monnaie islandaise. Une question épineuse est restée en suspens entre Bruxelles et Reykjaljavik, notamment le fossé sur les quotas de pêche, pilier de l'économie du pays. Or cette question n'a jamais été abordée lors les négociations entre juin 2011 et janvier 2013.Dès l'accession au pouvoir du Parti du centre droit un terme à été mis aux discussions. Le Parti du progrès du Premier ministre Sigmundur David Gunnlaugsson est viscéralement opposé à l'UE tandis que le Part de l'indépendance – conservateur, a tenté sans succès d'imposer l'idée d'un référendum. L'Islande dit vouloir maintenir « des relations et une coopération étroites » avec l'UE à travers l'Association européenne de libre échange (AELE) et la convention de Shengen sur la libre circulation des personnes. L'UE gèle son processus d'élargissement En septembre 2009, l'UE mettait sur pause le processus d'élargissement. Faisant patienter de nouvelles demandes d'adhésion, de la Serbie et des pays des Balkans occidentaux. Le président de la Commission européenne, annonçait le gel du processus d'élargissement, au moins le temps du prochain mandat de 5 ans. Même s'il paraît nécessaire. Toutefois de nombreux pays ont le statut de pays candidats (l'Albanie, la Macédoine, le Monténégro, la Serbie et la Turquie) dont trois sont en train de mener des négociations dans le cadre du processus d'adhésion (le Monténégro, la Serbie et la Turquie). Cette pause dans l'élargissement n'empêche pas l'espoir d'intégrer la grande famille européenne. C'est dans ce cas que la Serbie pourrait rejoindre l'UE en 2020. La peur de l'UE serait de compter des pays « malades économiquement » parmi ses membres, oubliant l'état de santé global des Etats actuellement membres. Mais à Bruxelles, on insiste aussi sur la nécessité de mener des réformes. Noël Ndong |