Cameroun: le Commandant des Eléments français au Gabon annonce un don de 11 véhicules tout-terrain

Il a en charge toutes les actions de coopération militaire opérationnelle que la France conduit avec les armées des États d’Afrique centrale. Il a été reçu par le nouveau ministre délégué à la Défense Joseph Beti Assomo et le général de division Pierre Samobo, major général des armées camerounaises.

Les discussions entre Vincent Guionie, Joseph Assomo et Pierre Samobo ont tourné, pour l’essentiel autour de la situation sécuritaire dans l’extrême-nord du Cameroun, où le groupe islamiste Boko Haram se livre à des incursions et à des exactions.

Le commandant des EFG a rappelé le soutien de la France au peuple et aux forces armées camerounaises dans la lutte contre le terrorisme en général, et Boko Haram en particulier. Il a renouvelé aux autorités camerounaises la poursuite de la coopération opérationnelle française dans la formation d’unités spéciales. Il a annoncé un don de 11 véhicules tout-terrain du type P4 avec armement et transmissions de bord aux unités spéciales camerounaises.

Cet appui fait partie de la coopération opérationnelle française dans les domaines du renseignement, de la lutte contre les engins explosifs improvisés et de la formation d’unités spéciales. L’armée camerounaise a annoncé la découverte sur son passage, d’engins explosifs improvisés posés par les éléments de la secte islamiste Boko Haram sur les chemins empruntés par ses différents détachements lors des patrouilles.

Le Cameroun reçoit de plus en plus l’aide des grandes puissances militaires, dans la formation, l’appui au renseignement pour contenir Boko Haram, notamment l’aide de la France, la Russie, les Etats-Unis, l’Allemagne, le Royaume-Uni et Israël. Une importante cache d’armes aurait été découverte dans les environs d’Awaé, à 50km de Yaoundé. Au-delà des attaques de Boko Haram, le Cameroun subit des menaces à sa frontière orientale dues à l’insécurité en Centrafrique.

Le général de brigade Vincent Guionie s’est livré à une conférence à l’Ecole supérieure internationale de guerre (ESIG). Il s’est rendu également à l’Ecole internationale des forces de sécurité (EIForces) avec le secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Défense chargé de la Gendarmerie nationale, Jean-Baptiste Bokam et le directeur général adjoint de l’EIForces, le commissaire divisionnaire Cécile Oyono Thom. « Je suis très agréablement surpris par les efforts qui sont faits dans le domaine de la formation. Les progrès qui ont été faits sont considérables », a déclaré Vinvent Guionie. « C’est très positif », a-t-il conclu.