CAN 2015 : programme et quelques confrontations des Diables rouges avec ses adversaires du groupe

Les Diables rouges ouvriront le bal de la compétition le 17 janvier à Bata, face à la Guinée Equatoriale. C’est la première fois que les deux pays se rencontrent dans une phase finale de la CAN. Puis que le Nzalang national n’est qu’à sa deuxième participation à la phase finale et ce, grâce à son statut de pays organisateur en 2012 et 2015. C'est « C’est une fierté que mon équipe dispute le match d’ouverture de la CAN. On a beaucoup de chance de jouer contre le pays hôte, la Guinée équatoriale. Parmi mes jeunes joueurs, aucun n’a disputé une Coupe d’Afrique des nations. Ils vont tous la découvrir, et ce après quinze années d’absence du Congo en phase finale », a déclaré Claude Le Roy sur les antennes de RFI. Mais lors de sa première participation, le  Nzalang avait réussi à prouver que son football a nettement évolué comparativement aux années antérieures. Ceci n’est qu’un avertissement avant le match d’ouverture.  Comme dans la plupart des tournois, le pays organisateur va sans nul doute bénéficier de certains avantages: l’avantage du terrain et celui du public, même si seule la vérité sur le terrain  compte. Le mental devrait être la clé de l’équipe congolaise.

Privés souvent de CAN, le Congo et la Guinée Equatoriale se croisaient régulièrement  lors des tournois sous-régionaux, notamment  celui de  la Communauté économique monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) jadis Udeac même si sur le plan de la valeur et de la crédibilité,  la compétition n’est pas à comparer avec la grande CAN.  L’histoire nous enseigne que  la plus large défaite de la Guinée Equatoriale a été infligé par le Congo, 6-0 le 13 décembre 1990, lors du tournoi de l’Udeac. En 1984, lors du même tournoi, le Congo avait dominé la même équipe sur un score de 5-0. Pendant la Coupe de la CEMAC en 2006, la Guinée Equatoriale dominait  le Congo à Malabo  sur un score de 2-1 avant que le Congo ne prenne sa revanche à Ndjamena, en 2007 sur ce score identique. En 2009, les deux équipes avaient fait jeu égal, 2-2 à Bangui puis en 2010, les Diables rouges l’emportaient à Brazzaville 1-0.  Notons qu’en  2012 , la Guinée Equatoriale a laissé bonne impression chez-elle, en atteignant les quarts de finale de la CAN. C’est cette envie de vaincre qu’elle entend poursuivre cette année.

Après le Guinée Equatoriale : le Gabon

Le Gabon est le deuxième adversaire du Congo, le 21 janvier toujours à Bata. Ce sera également pour la première fois aussi que les deux équipes se rencontrent dans une phase finale de la CAN. A la différence de la Guinée Equatoriale, les deux pays ont l’habitude de s’affronter dans les matches officiels. Lors des éliminatoires de la Coupe du monde Brésil-2014, ils se sont rencontrés à deux reprises. Le Congo arrache un match nul à l'aller à Franceville, avant de l'emporter au retour 1-0 à Pointe-Noire. Lors des éliminatoires de la CAN 1978, le Congo confirme à l’aller 3-2 avant le nul de 2-2. Après les deux nations se sont donnés rendez-vous dans les compétitions sous-régionales. Cette année  dans le cadre de la première journée de la 9^e édition de la CEMAC à Malabo, le Congo a battu le Gabon 1-0 et prend sa revanche sur l’équipe qui l’avait éliminé en demi-finale à Libreville sur ce même score. En 2007, le Congo avait battu le Gabon en finale 1-0 après un nul de 2-2 à la phase de poules. En 2005, le Gabon s’était imposé à deux reprises 2-1 lors de la phase de groupe puis 1-0 en match de classement. En 2003 lors de la première édition de la CEMAC, les deux équipes se sont rencontrées à deux reprises. Bilan, deux victoires pour les Congo puis un match nul. Puis en finale de la Coupe de l’Udeac en 1985, la Gabon avait dominé le Congo 3-0.  Le Gabon, quart-finaliste en 1996 et 2012, présente une équipe plus conquérente au regard de son parcours lors des éliminatoires.

Le finaliste de la dernière édition pour le match décisif

Le dernier adversaire du Congo s’appelle le Burkina-Faso. Le match ne  se jouera pas à Bata mais à Ebebeyin, le 25 janvier. Cette équipe a souvent posé des problèmes au Congo. Et, les Diables rouges gardent un mauvais souvenir des Etalons. Lors des éliminatoires de la Coupe du monde 2014, les deux équipes étaient logées dans le même groupe. Les Diables rouges réussissaient à tenir en échec à Ouagadougou, les futurs finalistes de la CAN 2013 sur le score de 0-0. Mal embarqué dans ses éliminatoires ( 0 point après deux journées),  le Burkina-Faso  parvenait à faire un sans- faute en glanant 12 points dont trois à Pointe-Noire contre le Congo 1-0.  Lors des éliminatoires de la CAN 2004, les deux équipes s’étaient affrontées avec le même bilan : Une victoire pour les Etalons 3-0 à Ouagadougou puis un nul de 0-0 à Brazzaville. Notons aussi la retrouvaille du Gabon et le Burkina-Faso dans une même poule. Les deux pays partageaient le même groupe lors des éliminatoires. Après avoir atteint la finale, les Etalons visent pourquoi pas faire mieux. « Après, on sait que ce sera un groupe compliqué avec le vice-champion d’Afrique (le Burkina Faso). Il y a aussi le Gabon qui est une équipe de très haut niveau. Nous, on est là pour apprendre. Mais, parfois, certains élèves apprennent très vite », a souligné le coach des Diables rouges à nos confrères de RFI.

Maintenant que les adversaires sont connus, reste aux gestionnaires des sports de mobiliser toutes les conditions permettant aux Diables rouges  de livrer  une  prestation de qualité. Une mise au vert couplé aux matches amicaux avec des adversaires de taille s’impose alors.