Célébration : le 141e anniversaire de Brazzaville au rythme de la rumba congolaiseMercredi 29 Septembre 2021 - 15:56 Célébré sur le thème « Brazzaville et la rumba congolaise », le 141e anniversaire de la fondation de Brazzaville s’étendra du 5 au 7 octobre autour des tables rondes, des projections documentaires et d'une exposition.
L’ouverture de ce rendez-vous, le 5 octobre, se fera par la projection du documentaire « Hommage à Edo Ganga », réalisé en 2020 par Prince Kloz Baloubeta et produit par l’IFC. Le film laisse à voir un concert présenté par Médard Milandou avec la participation des artistes musiciens Zao, Roga-Roga et biens d’autres en hommage au dernier des fondateurs du mythique orchestre Les bantous de la capitale, Edo Ganga, décédé l’année dernière. S’en suivra, dans la même journée, une conférence sur le thème « L’histoire de la rumba à Brazzaville, au Congo », ainsi que le vernissage d’une exposition collective dévoilant les pochettes de vinyle, coupures de presse, photos des lieux et figures emblématiques de la rumba congolaise. Un travail regroupant le photographe Désiré Kinzenguélé, Nicolas Bissi, le collectif Bisso na Bisso et Les Dépêches de Brazzaville. Le lendemain de l’ouverture sera ponctué par la diffusion du documentaire « Hommage à Franklin Boukaka », un film d’environ 1h 20 mn réalisé également l’an dernier par Prince Kloz Baloubeta. Visionnaire, humaniste, ardent défenseur de la cause des Noirs, le musicien congolais Franklin Boukaka aurait eu 80 ans en 2020. Pour lui rendre hommage, Zao, l’orchestre Kimbanguiste et le chœur Jubilate Deo ont repris ses plus grands succès. Un concert assaisonné de témoignages de ceux que l’artiste a connus et inspirés. La dernière journée de ces moments de célébration permettra au public de suivre la diffusion du film documentaire « Sur les chemins de la rumba », de David Pierre Fila. Sorti en 2014 et d’une durée d’environ 1h 38 mn, le long-métrage fait voyager avec une simplicité apparente à travers un cheminement de l’autre côté du monde. Le film entraîne donc le spectateur à travers les côtes africaines, du Bassin du Congo, de Cuba… afin de lui partager l’harmonie, la beauté, des hommes et femmes, ainsi que des paysages qu’incarne cette musique. Notons que plus qu’un genre musical, la rumba est un héritage commun des deux Congo, qui a connu sa maturité après l’indépendance des pays africains dans les années 1960. Les pères fondateurs sur le plan national sont, entre autres, les artistes Ganga Edo, Franklin Boukaka, Pamelo Mounk’a, Antoine Moundanda, etc. Merveille Atipo Légendes et crédits photo :L’exécution de la rumba/DR Notification:Non |