Centrafrique : la présidente de la transition en visite officielle de deux jours à Brazzaville

 Répondant aux questions des journalistes, Catherine Samba-Panza a expliqué le choix porté sur le Congo pour cette première sortie officielle : « Le choix de Brazzaville pour ma première sortie est un symbole fort que j’ai voulu marquer. Dans la crise que la République centrafricaine vit depuis plusieurs mois, le peuple frère congolais a toujours été à nos côtés, et le président de la République du Congo s’est personnellement investi dans la résolution de cette crise. Comme vous le savez bien, le président Denis Sassou-N’Guesso est le médiateur de la crise centrafricaine », a-t-elle déclaré.

La présidente de la transition centrafricaine a également salué la mémoire des soldats congolais qui ont trouvé la mort à Bangui dans la quête de la paix en manque dans ce pays frère. « Le peuple congolais a perdu des éléments dans cette crise. Il était de mon devoir, par gratitude et par reconnaissance, de commencer ma première sortie officielle par ceux qui nous ont accompagnés et qui nous ont aidés dans la résolution de notre crise », a-t-elle ajouté.

Expliquant les éléments qui ont motivé sa candidature à la tête de la transition centrafricaine, Catherine Samba-Panza a dit qu’elle avait tout simplement voulu apporter sa contribution pour aider ce pays meurtri à se relever, car, a-t-elle poursuivi, les populations vivaient dans la détresse et dans le dénuement le plus total. Pour relever les défis énormes qui l’attendent, la présidente de la transition de la République centrafricaine avoue qu’elle compte sur l’appui de ses pairs de la sous-région d’Afrique centrale et de la communauté internationale.

« Je me suis engagée à apporter ma contribution dans la mesure de mes capacités pour aider mon pays à se relever de cette crise et essayer d’apporter également un réconfort à la population qui souffre depuis plusieurs mois. Je suis à la tête du pays depuis quinze jours. Au bout de quinze jours, on ne peut pas faire de miracles même si on a la volonté déterminée d’y arriver. Et c’est pour cela que je compte énormément sur mes aînés de la sous-région et sur l’ensemble de la communauté internationale déterminée à m’accompagner dans mon mandat pour trouver des solutions urgentes aux problèmes qui continuent à se poser dans mon pays », a-t-elle renchéri, concluant par ailleurs qu’elle ne laisserait pas de côté la diaspora de son pays qui doit, elle aussi, jouer un rôle important dans la résolution de la crise centrafricaine.

Signalons que pendant son séjour à Brazzaville, Catherine Samba-Panza aura un tête-à-tête avec son homologue congolais, Denis Sassou-N’Guesso.