Centrafrique : Michel Djotodia en tournée en Afrique de l’OuestMardi 16 Juillet 2013 - 6:15 Après l’Afrique centrale, le nouveau président centrafricain se trouve actuellement en Afrique de l’ouest où il espère trouver un appui multiforme ainsi que des conseils auprès de ses pairs pour faire face à la situation qui prévaut dans son pays. Il est attendu ce 16 juillet au Bénin après une visite de 24 heures au Burkina-Faso Lors de sa tournée, le chef de l’État centrafricain, qui est accompagné d’une forte délégation gouvernementale, doit expliquer à ses homologues des pays ouest-africains l’évolution de la situation dans son pays et les dispositions prises par rapport à l’insécurité qui prévaut à Bangui, la capitale, ainsi que dans d’autres parties du pays. À Ouagadougou, Michel Djotodia a eu un entretien en tête-à-tête avec son homologue burkinabé, Blaise Compaoré. À sa sortie d’audience, il a déclaré : « Nous sommes venus remercier notre frère, le Président Compaoré, pour son implication dans notre conflit interne, pour la énième fois […]. Nous sommes venus bénéficier de ses expériences et de ses conseils, éventuellement des directives à suivre pour que la paix revienne. » Le président centrafricain a en outre assuré que la sécurité était revenue dans son pays. « Le gros problème chez nous, ce sont les éléments de la LRA. Il est important de souligner que vers l’extrême Nord-Est et vers l’extrême Est, la LRA sévit encore. C’est un phénomène combattu de tout le monde, de toute la communauté internationale. Donc nous sommes là, et au moment où je vous parle, mes hommes sont en train de gérer ces éléments », a-t-il poursuivi. La tournée de Michel Djotodia en Afrique centrale avait été bénéfique pour son pays puisque les chefs d’État de la sous-région avaient décidé, en juin dernier, d’octroyer 25 milliards FCFA pour renforcer la sécurité à Bangui et pour accompagner le chef de l’État dans ses engagements en faveur de la population. Arrivé au pouvoir le 24 mars 2013, l’actuel président centrafricain multiplie des contacts pour tenter de sortir son pays de la crise institutionnelle et sécuritaire, aux conséquences humanitaires jugées catastrophiques par les ONG. Le pays a enregistré plus de 1,5 million de déplacés internes. Nestor N'Gampoula |