Centre culturel Jean-Baptiste-Tati-Loutard : cent vingt enfants congratulés

Du 1^er août au 30 septembre, le Centre culturel Jean-Baptiste-Tati-Loutard, en partenariat avec la Société Chevron Overseas Congo, a organisé les ateliers de français dans le but d’occuper les enfants pendant les vacances mais aussi d’élever leur niveau de langue à travers des épreuves de langue française, de vocabulaire, de conjugaison, de lecture. Une activité qui bénéficie de l’appui de la direction départementale de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’Alphabétisation de Pointe-Noire.

Expliquant l’engagement de la société Chevron a cette initiative bâtie sur le principe de l’accumulation des connaissances, Methode Nkoua, représentant ladite société, a dit : « Nous voulons ensemble avec les enseignants régler le problème que nous constatons dans la pratique de la langue française que ce soit au niveau des enfants ou des personnes adultes. Dans les demandes d’emploi ou  les courriers que nous recevons, nous constatons que les gens ont un réel problème en français. Au niveau de l’école aussi, le constat est peu reluisant, quatre élèves seulement sur 10 ont un bon niveau en français. L’éducation étant le premier acte prioritaire dans la cadre de la responsabilité sociétale de Chevron, nous avons décidé d’agir au niveau du CMI et CM2 parce que c’est là que commencent les problèmes. Ainsi,  ensemble avec le Centre culturel Jean-Baptiste-Tati-Loutard et avec l’appui de la direction départementale de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, nous avons commencé à développer ce projet ».

Sur le contenu du projet, unique en son genre, jamais expérimenté ailleurs qu’au Centre culturel Jean-Baptiste-Tati-Loutard, Alain Rock Ngoma, directeur dudit Centre,  a renchéri :« Nous sommes partis sur une méthodologie de recherche. On a joint  le système français et le système congolais. Pour ne pas fatiguer les enfants pendant le déroulement de l’atelier, on y a ajouté une dimension culturelle, donc le côté ludique. Cela a permis aux enfants d’étudier avec enthousiasme, joie et gaieté». Et d’ajouter :« Notre souhait est que ce programme puisse continuer par exemple les week-ends en période scolaire et qu’il soit élargi à d’autres sites de la ville qui peuvent accueillir au moins 500 enfants. L’autre souhait est que la société Chevron continue de nous soutenir ».

La première expérience de l’atelier de français, lancée en 2015, a connu la participation de 50 enfants. Cette année, ce nombre a été triplé.  « De tout cœur, nous souhaitons que ce projet se poursuive l’année prochaine car il nous a permis d’améliorer nos connaissances en langue française, notamment en orthographe, grammaire, conjugaison et vocabulaire », a dit un élève dans son mot de remerciement aux initiateurs du projet et à tous ceux qui ont apporté leur concours à sa réussite. Un sentiment partagé également par Robert Tchicaya, représentant le directeur départemental de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’Alphabétisation de la ville. Une représentation théâtrale et l’interprétation des chants appris lors des différents ateliers ont été présentées avant la remise des kits scolaires (cahiers, dictionnaire, stylos et livres) et des attestations de participation aux enfants.