Chaire Unesco : une rentrée académique sur le sujet de l’émergence du Congo

Ce thème a été développé par le psychologue, enseignant-chercheur à l’Université Marien-Ngouabi, Jean Didier Mbele, à l’occasion du lancement de la rentrée académique 2013-2014 patronnée par le vice-recteur de l’université brazzavilloise, Louzolo Kimbémbé, en présence du représentant de l’Organisation des Nations unies pour l’enfance, la science et la culture (Unesco) au Congo, Abdourahamane Diallo. La communication a porté sur la définition de l’éducation, des sciences de l’éducation, sur l’émergence et les moyens d’y accéder, ainsi que sur la place et le rôle des sciences de l’éducation dans cette émergence. Le représentant de l’Unesco au Congo, Abdourahamane Diallo, a assuré la disponibilité de sa structure à appuyer le gouvernement congolais dans la mise en œuvre d’un système éducatif.

D’après Jean Didier Mbele, on ne décrète pas l’émergence soi-même, c’est un statut qu’on attribue à un pays. « Les pays émergents sont des pays dont le produit international brut par habitant est inférieur à celui des pays développés, mais qui connaissent une croissance économique rapide, et dont le niveau de vie ainsi que les structures économiques convergent vers ceux des pays développés », a-t-il expliqué. Le Congo, pour accéder à l’émergence, doit disposer d’un projet de développement, avoir des institutions politiques et étatiques stables et gérer les ressources du pays de façon responsable.

Le directeur de l’école normale supérieure, Robin Pascal Ongoka, a souhaité la bienvenue aux nouveaux étudiants au sein de son établissement : « Les universitaires de la région développent dans le cadre de la chaire un travail important en matière de formation doctorale, affinant ainsi leurs capacités en matière de direction de recherche et de contrôle de la production des connaissances. » Le coordonateur de la Chaire Unesco, Samuel Mawete a, pour sa part presenté les statistiques de son établissement. La Chaire Unesco a connu un essor considérable en 2009, elle est à nos jours comparable à l’année dernière. Brazzaville a enregistré 57 diplômés de Diplôme d’études approfondies (DEA), Yaoundé 21 et Kinshasa 56. 

Lançant la rentrée académique 2013-2014, le vice-recteur Louzolo Kimbémbé a rappelé que la Chaire avait vocation à développer des recherches de haut niveau sur l’éducation dans les pays de la sous-région, en vue d’éclairer des réformes pour la mise en place d’un système éducatif non importé, ouvert à l’évolution du monde en changement, plus accessible à tous les jeunes des États concernés, fondé sur de vraies valeurs et sur les préoccupations réelles adaptées aux mentalités de la région.