Cinef : dix films en compétition pour trois prix

Mercredi 3 Juin 2015 - 18:15

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

Au cours des deux séries de projection programmées les 4 et 5 juin à 14h00 à la Halle de la Gombe, le jury présidé par Michée Sunzu va procéder à la sélection des meilleures réalisations dans les catégories documentaires et fictions ainsi que pour la meilleure actrice.

Un extrait de Quand la féminité est un masqueSix films au total sont en lice dans les catégories documentaire et fiction à raison de trois pour chacune en cette deuxième édition du festival Cinéma au féminin (Cinef). La première met en compétition Quand la féminité est un masque, Harmonica et Viper, des réalisations respectives de la Lushoise Carolle Maloba ainsi que des Kinoises Anny Tshonga et Déborah Basa. Les trois films ont constitué le gros de la programmation de la matinée « Projection spéciale réalisatrices congolaises » que le Centre Wallonie-Bruxelles a abritée le 3 juin entre 11h et 13h.

Quand la féminité est un masque de Carolle Maloba s’engage dans un plaidoyer pour une meilleure considération de la femme travailleuse. Avec en filigrane la date du 8 mars, la jeune réalisatrice sensibilise celles qui ne travaillent pas à se mettre au pas de leurs consœurs entrepreneures ou tout simplement actives dans plusieurs secteurs professionnels dont elle fait la promotion. Ce, dans le but premier de changer le regard réducteur que la société, particulièrement celle de Lubumbashi pose sur elles. Viper renvoie à l’histoire atypique d’un homme de 35 ans dont Anny Tshonga dresse le portrait en vint-trois minutes. Quant à Harmonica de Déborah Basa qu’un journaliste a comparé à un « poème dramatique », il exprime les pensées secrètes de feue Dorcas Ndembe, alors vivante mais impotente, au travers de son journal intime devenu par la force des choses son unique confident.

Aucune fiction de Kinshasa n’est alignée parmi les trois réalisations en compétition, à savoir Ditabosh, L’apparence trompe et Malaïka. Clarisse Lukombo Mayila, originaire du Bas-Congo, est auteure du premier court métrage dont le récit a pour toile de fond une curieuse confidence de Mambueni, la femme du chef du village Tana qui ne sait pas tenir sa langue. Soulignons ici que Ditabosh était le quatrième film à l’affiche dans la matinée susmentionnée. L’apparence trompe nous vient du Kivu. La fiction de cinquante minutes où il est question de séduction est l’œuvre de la réalisatrice Prudence Furaha. Venue de la Province Orientale, Francine Nyakabwa présente le court métrage Malaika. La tragédie de quarante-trois minutes se joue autour de trois femmes dont Fatou et sa fille Malaika.

Par contre, pour le choix de la meilleure actrice, séparé des deux premières compétitions, les cartes se joueront autour de L’Indésirable, Instinct criminel, Bonzenga et Mwanamuke hanafiri. En ce qui concerne cette épreuve, le Cinef signale qu’il s’agira de sélectionner entre notamment Anny Ngalula (Instinct criminel) 
et Rosalie Bachibola (L’Indésirable), la plus talentueuse d’entre toutes les interprètes dans les quatre films précités.

Nioni Masela

Légendes et crédits photo : 

Un extrait de Quand la féminité est un masque

Notification: 

Non