Clubs

Les spécialistes du football affirment que la compétitivité d’une sélection nationale dépend de la manière dont les clubs sont structurés. Dans le cas du Congo, expliquent-ils, les faiblesses dans ce domaine sont l’une des raisons pour lesquelles nos représentants ne participent que très épisodiquement à la phase de groupes des compétitions interclubs de la Confédération africaine de football. Cette irrégularité rejaillit en toute logique sur les résultats des Diables rouges.

Les études démontrent, par ailleurs, que les équipes de football sont devenues des entreprises réalisant leurs propres chiffres d’affaires grâce à la billetterie, aux droits télé et au sponsoring. Du fait des obstacles qu’elles rencontrent en la matière, les formations congolaises peinent à remplir les critères exigés pour entrer dans le cercle fermé des grands clubs africains candidats à la Super ligue.

A leur décharge, nos équipes d’élite ne disposent même pas du minimum : pas de siège, pas de terrain d’entraînement et de compétition, pas d’équipementier. S’ajoutent à cette liste le manque de subvention de l’Etat et de sponsors susceptibles d’apporter un financement additionnel. Il faut tout revoir en commençant par l’amorce en interne des démarches destinées à attirer d’éventuels partenaires. Attendu du fait qu’un club sponsorisé se professionnalise et accroît sa visibilité.

Et on reconnaît un club par sa capacité à former les talents. De ce fait, l’accent doit être mis non pas uniquement sur les résultats réalisés au cours d’une compétition, mais aussi sur la création par chaque équipe de sa propre académie pour une meilleure progression. A ce jour, aucune formation congolaise ne tire profit de la vente des joueurs alors que sous d’autres cieux, cette politique permet de combler le déficit de compétitivité et détermine le statut des clubs d’élite.