Conseil économique et social : l’ambassadeur de France Jean Pierre Vidon s’informe sur le fonctionnement de l’institution

L’entretien entre les deux personnalités a eu lieu le 15 juillet au siège du CES, au cours duquel l’ambassadeur de France au Congo a eu droit à toutes les informations souhaitées sur l’institution.

Dans les détails, le diplomate français a été édifié de manière claire, sur la composition du CES congolais, sur la manière dont ses membres sont désignés ainsi que sur le fonctionnement global de cette institution constitutionnelle.

Ayant été édifié par son interlocuteur, Jean Marie Tassoua, l’ambassadeur français est sorti satisfait car il a constaté de réelles similitudes de fonctionnement avec le Conseil économique et social de son pays. « J’ai voulu savoir auprès du président quel était la composition de son institution, comment sont désignés les membres de cette assemblée. Il y a des similitudes dans l’esprit avec ce que nous faisons en France. Puisque l’ambition du Congo est de pouvoir créer une institution aux normes recommandées, de façon à protéger les populations et cela me paraît essentiel », a souligné Jean Pierre Vidon.

À cette occasion, les deux responsables ont évoqué des questions de coopération bilatérale entre les conseils économiques congolais et français, dont un partenariat étroit avait déjà été conclu depuis quelques années.

Selon le diplomate, cette coopération s’ajoute aux liens spécifiques avec l’ensemble des États francophones, dans le cadre de l’organisation qui regroupe les conseils économiques et sociaux francophones. Les deux hommes ont également évoqué la question de la responsabilité sociale des entreprises congolaises. Par ailleurs, en vue de permettre au CES de remplir ses missions avec succès et combler les attentes des populations congolaises, Jean Pierre Vidon a promis d'apporter un soutien particulier à cette institution.

Par ailleurs, au sujet de l’organisation, à Brazzaville, d’une cérémonie consacrée à la vulgarisation de la charte sociale entre le Congo et le Maroc, le diplomate français a adhéré à l’initiative. « C’est un événement extrêmement important. J’ai eu l’occasion de parcourir cette charte sociale et j’ai vu par exemple qu’il intègre les droits de l’homme. Or pour la France c’est un thème primordial », a conclu Jean Pierre Vidon.