Conséquence

Les résultats obtenus lors des deux premières apparitions des Diables noirs sur l’échiquier continental ne poussent pas à l’optimisme. Ces revers renforcent la thèse selon laquelle les vainqueurs de la Coupe du Congo, qui disputent seulement leur deuxième phase de groupes d’une compétition africaine de leur histoire, n’ont pas encore terminé leur phase d’apprentissage.

Le représentant congolais occupe actuellement une inquiétante dernière place de son groupe sans qu’aucun point n’ait été marqué et a désormais pour objectif de faire un carton plein lors des quatre matches qui lui restent pour relancer ses chances de qualification en quarts de finale.

Une situation très inconfortable dans la mesure où gagner tous les matches devient une mission  quasi illusoire. Il y a de quoi s’inquiéter en tenant compte de la double confrontation à venir face aux Marocains de la Renaissance sportive de Berkane et de l’état de forme actuelle du club congolais dont la manière de préparer sa campagne africaine a fait couler beaucoup d’encre avec le changement d’entraîneur.

La décision de reporter volontairement les matches avancés de la ligue 1 pour se consacrer uniquement aux rencontres de la Coupe de la confédération prévues cinq jours n’a pas apporté la confiance nécessaire pour voyager loin, le championnat national étant le canal sur  lequel s’appuie la majorité d’équipes engagées à des joutes internationales pour mieux répéter leurs gammes.

Conséquence : avec seulement deux matches de compétition locale dans les jambes, les Diables noirs n’ont pas pesé lourd face à la tornade du Stade malien et ne sont pas parvenus à se relancer en Afrique du Sud. Pour rivaliser avec les meilleurs du continent, il faut faire preuve d’un minimum de professionnalisme.

Continuons d’apprendre.