Consultations politiques : les acteurs politiques réagissentMardi 19 Mai 2015 - 19:45 Les responsables des partis et associations politiques de toutes obédiences ont réagi au communiqué de la Présidence de la République annonçant le début, à partir de mercredi 20 mai, des larges consultations dans la perspective de l’élection présidentielle de 2016. La Rédaction des Dépêches de Brazzaville a joint au téléphone les acteurs politiques de toutes obédiences confondues pour obtenir leurs réactions suite à cette annonce présidentielle. Les partis de l’opposition congolaise réunis au sein du Front pour l’alternance démocratique et la gouvernance électorale rejettent cette proposition du chef de l’État. Ils proposent, par contre, la convocation d’un dialogue national inclusif consacré aux questions de la gouvernance électorale. Par contre, le secrétaire général du parti congolais du travail (PCT), Pierre Ngolo a indiqué que le chef de l’État a écouté l’appel des partis et associations de la majorité présidentielle qui l’invitaient à convoquer, dans les plus brefs délais, un dialogue national inclusif devant mettre autour d’une même table les acteurs politiques congolais de tous bords. Ces consultations constituent, a-t-il renchéri, des pré- dialogues. Il a signifié que le PCT part à ces assises sans un préalable, laissant au président de la République, initiateur de ces rencontres, la latitude de décliner l’ordre du jour des échanges. Invité à s’expliquer sur le point relatif aux rencontres groupées des acteurs politiques ou de les réunir de manière séparée, le secrétaire général du PCT a précisé que le chef de l’État, qui a convoqué ces assises, déterminera lui-même la démarche qui convient pour les conduire. De son côté, le président de la Convention nationale des partis républicains, Nicéphore Fylla de Saint-Eudes, pense que sa plate-forme politique accueille favorablement cette idée. Il a souhaité qu’au cours de ces consultations soient évoquées les questions liées à la réforme institutionnelle, à la gouvernance électorale et au calendrier électoral. Parce que, a-t-il précisé, le président de la République avait déclaré que l’élection présidentielle aura lieu en 2016 et les législatives en 2017, en application des recommandations de la concertation de Dolisie. Nick Fylla a précisé que sa plate-forme n’a pas de préalables à présenter à ces consultations. Pour la Convention nationale des républicains (CNR) du président Fréderic Bintsamou alias « Pasteur Ntumi », cette initiative obtient son assentiment dans la mesure où le CNR est parmi les premiers à avoir sollicité la convocation d’un dialogue national inclusif. Ainsi, en attendant de publier une déclaration officielle, le mouvement du "pasteur Ntumi" salue l’initiative du président de la République. Les partis du Centre apprécient la convocation de ces consultations nationales. Car, a dit Jean Michel Bokamba Yangouma, ce groupement de partis et associations avait toujours plaidé pour la solution idoine au débat sur le changement ou non de la Constitution du 20 janvier 2002. D’où la création par les partis du centre de l’initiative nationale pour l’apaisement. Pour Jean-Michel Bokamba Yangouma, ces consultations préparent le dialogue national inclusif que son parti avait appelé de tous ses vœux. Elles conduiront assurément, a-t-il dit, à la convocation de ces assises.
Roger Ngombé Notification:Non |