Coopération : des chefs d’entreprises portugais souhaitent investir au CongoMardi 17 Mars 2015 - 16:30 Le secrétaire d’État aux Affaires étrangères et à la coopération de la République portugaise, Luis Campos Ferreira, l'a signifié le 17 mars au ministre congolais des Affaires étrangères et de la coopération, Basile Ikouébé. L’homme d’État portugais a traduit au chef de la diplomatie congolaise la volonté des chefs d’entreprises de son pays à vouloir investir au Congo. « Nous avons échangé sur les opportunités des investissements portugais dans ce pays, mais aussi sur des questions liées à la situation dans la région », a déclaré le secrétaire d’Etat portugais aux Affaires étrangères. Pour Luis Campos Ferreira, les entreprises portugaises souhaitent investir sur le sol congolais, parce qu’elles sont attirées par l’excellence des relations entre le Congo et l’Angola, ancienne colonie portugaise, mais aussi par les atouts que présente le Congo. Basile Ikouébé et Luis Campos Ferreira se sont appesantis dans leur entretien sur l’état actuel des relations bilatérales et leurs perspectives. « Les deux pays vont tenir une commission mixte pour parler des questions économiques, diplomatiques et politiques… », a indiqué Luis Campos Ferreira, ajoutant que le Lisbonne tient à renforcer ses « relations historiques » avec Brazzaville. Il faut dire que les relations entre le Congo et le Portugal remontent à 1960. Et leur coopération repose sur un accord général signé, le 17 mars 1984 à Brazzaville, ainsi que sur plusieurs accords sectoriels, dont celui instituant la commission mixte. Malheureusement, tous ces accords n’ont connu aucune concrétisation jusqu’à ce jour. Même la présence autrefois, très remarquée des commerçants portugais s’est considérablement réduite, tant à Pointe-Noire qu’à Brazzaville. Aussi, le niveau actuel de la coopération Congolo-Portugaise est insignifiant et souffre d’un manque évident de dynamisme malgré les nombreuses possibilités d’échanges. D’ailleurs, les engagements pris lors de la première commission mixte n’ont jamais été concrétisés. Quant à la deuxième session de la commission mixte prévue à Brazzaville, elle n’a pu se tenir. Cela pourrait s’expliquer en partie par la situation économique du Portugal marquée ces dernières années par la mise en œuvre d’une politique d’austérité. Nestor N'Gampoula Légendes et crédits photo :Luis Campos Ferreira et Basile Ikouébé |