Coopération : la France renforce ses relations avec l’Académie militaire Marien-Ngouabi

Jeudi 12 Mai 2022 - 18:43

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Visite guidée et présentation de la structure, tel est le menu de la rencontre organisée le 11 mai entre la sénatrice française en charge des Français de l’étranger, secrétaire de la commission des Affaires étrangères de la défense et des Forces armées, rapporteuse pour le budget de l’équipement des Forces armées françaises, Hélène Conway Mouret, et le directeur central de l’Ecole de génie travaux (EGT), le colonel Patrick Immath Mouyoki.

Arrivée à Brazzaville le 9 mai, après avoir été reçue par le ministre de la Défense, la parlementaire française n’a pas tardé à visiter l’académie militaire Marien-Ngouabi qui abrite en son sein l’EGT, à vocation régionale, dont la mission est de former les militaires et gendarmes dans le domaine du génie travaux afin de leur permettre de conduire les opérations de construction, de réhabilitation des infrastructures verticales et horizontales, routes et bâtiments.

Après un accueil chaleureux, la sénatrice Hélène Conway Mouret a suivi, dans la salle de réunions de l’EGT, avec une attention particulière l’exposé préparé par le directeur central de cette école, le colonel Patrick Immath Mouyoki, relatif aux enseignements qui y sont développés, portés successivement sur les formations ; les filières ; le bilan des formations et les formations en cours.

 Hélène Conway Mouret a touché du doigt la réalité des enseignements reçus par les stagiaires pour ainsi se faire une idée des problèmes auxquels l’école est confrontée, les avancées qui y sont notées, tout en échangeant avec les formateurs et en livrant un message aux stagiaires. Tout le staff de l’EGT, accompagné du directeur général des Affaires stratégiques et de la coopération militaire, le colonel Jean Aimé Ignoumba, lui ont tenu compagnie.

Depuis son ouverture, l’EGT a formés 2684 stagiaires venant de dix-neuf pays d’Afrique francophone et des autres partenaires répartis de la manière suivante : 1394 stagiaires internationaux et 1290 stagiaires nationaux ; 88 femmes et 2596 hommes ; 2416 agents des forces de défense et de sécurité et 268 stagiaires civils.

A l’issue de la visite, Hélène Conway Mouret s’est exprimée en ces termes : « Mes impressions sont incroyablement positives. D’abord, quant à la qualité de l’enseignement qui est dispensé avec les présentations qui nous ont été faites, dans chacun des domaines d’activités, puis également la qualité des équipements. Cela se voit que nous avons là une formation de haut niveau et ce qui me réjouit particulièrement, c’est de voir que bien que la France et le Congo travaillent main dans la main sur un projet, ils sont à un niveau d’excellence qui, bien sûr, bénéficie aux stagiaires congolais, mais également à des stagiaires qui viennent d’autres continents aussi, mais essentiellement de pays africains », a-t-elle indiqué, soulignant que le Congo est en capacité finalement d’être chef de file pour que le savoir-faire, l’expertise soient au maximum dans ces pays quand ces stagiaires rentrent chez eux.

En perspective, faisant la synthèse, elle a promis de renforcer du côté français ce partenariat avec les moyens qui pourront être alloués et cédés, pour que cette initiative se renforce et perdure.

Au-delà de la visite à l’académie militaire Marien-Ngouabi, la sénatrice française a effectué, le 10 mai, une mission auprès de l’Office national des anciens combattants et victimes de guerres, particulièrement au foyer des anciens combattants Charles-de-Gaulle, situé à Bacongo, le deuxième arrondissement de Brazzaville. Avant de quitter ce foyer, il y a eu échange de cadeaux et la sénatrice a prononcé des mots d’encouragement par rapport aux actions accomplies dans le passé et a souhaité pleins succès à l’institution.

Guillaume Ondze

Légendes et crédits photo : 

1- Hélène Conway Mouret avec les responsables de l'EGT 2-La sénatrice avec les anciens combattants

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