Coopération : Paris veut se tourner vers un nouveau partenariat avec l’AfriqueDimanche 26 Janvier 2025 - 18:35 Chassée de la région du Sahel, la France annonce un changement de cap majeur dans ses relations avec l’Afrique, après son retrait militaire. Lors d’une conférence de presse, le porte-parole du Quai d’Orsay a confirmé la restitution de la base militaire de N’Djamena, prévue pour le 31 janvier. Paris souhaite « se tourner résolument vers l’avenir » avec ses partenaires africains, a déclaré Christophe Lemoine. Cette nouvelle approche inclut la promesse d’établir « moins de bases militaires et plus d’écoles » en Afrique. Une initiative qui vise à reconstruire la confiance avec les pays africains après des années de tensions. Le départ de la France du Mali, du Burkina Faso et du Niger marque un tournant historique. Ces trois pays, regroupés au sein de l’Alliance des États du Sahel (AES), ont acté le départ immédiat des forces françaises, jugeant Paris comme un partenaire non fiable. Cette situation reflète une perte d’influence française dans la région, au profit de nouveaux acteurs comme la Russie. Contrairement à la France, la Russie est perçue par l’AES comme un allié stratégique et efficace dans la lutte contre le terrorisme. Ce repositionnement géopolitique souligne l’érosion progressive de la présence française en Afrique et le besoin pour Paris de redéfinir son rôle dans la région. La demande de départ français par le Sénégal et le Tchad confirme que les tensions entre la France et l’Afrique ne se limitent pas au Sahel. Ce nouveau chapitre appelle à une réflexion profonde sur la place de la France en Afrique. Alors que Paris promet de favoriser le développement éducatif et social, les relations bilatérales devront surmonter de nombreux défis pour établir une coopération durable. Noël Ndong Notification:Non |