Cop21 de Paris : Ban Ki-moon salue l’avènement d’une « nouvelle ère de possibles »

Lundi 21 Décembre 2015 - 16:45

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Dans une tribune publiée récemment, le secrétaire général des Nations unies (ONU), Ban Ki-moon, s’est félicité de la signature d’un Accord contraignant sur le climat par les dirigeants du monde. En s’attaquant aux changements climatiques, a-t-il expliqué, l’humanité progresse dans le développement durable.  

« L'Accord de Paris est un triomphe pour l'humanité et l'environnement, ainsi qu'une victoire du multilatéralisme. Il représente la police d'assurance-maladie qui protégera notre planète. Pour la première fois, chaque pays du monde s'est engagé à réduire ses émissions, à renforcer sa résistance… Ensemble, les pays ont convenu qu'en réduisant au minimum les risques liés aux changements climatiques, ils serviraient à la fois leur intérêt national et le bien commun. Je crois que nous aurions tout à gagner à suivre cet exemple dans l'ensemble des programmes politiques », a indiqué Ban Ki-moon.

A quelques jours de l’ouverture de la Conférence, d’aucuns ne s’attendaient à un tel succès : les principaux pays pollueurs ne semblaient pas être prêts à baisser leurs émissions de gaz à effet de serre. « L'Accord de Paris a fait avancer toutes les grandes questions dont j'avais demandé l'examen », a reconnu Ban Ki-moon. Finalement, « tous les pays se sont engagés à limiter la hausse de la température mondiale à moins de 2 degrés Celsius, voire, compte tenu des risques considérables que présente le réchauffement, à s'efforcer de la limiter à 1,5 degré. C'est en particulier d'une importance capitale pour les pays d'Afrique, les petits États insulaires en développement et les pays les moins avancés », a-t-il dit.

L’objectif à long terme…   

Désormais, a-t-il renchéri, les marchés doivent augmenter l'investissement dans des activités qui favoriseront un développement résilient face aux changements climatiques et produisant peu d'émissions le plus tôt possible au cours de la seconde moitié du siècle. Selon le secrétaire général de l’ONU, cent quatre-vingt-huit pays ont déjà déposé la contribution prévue qu'ils ont déterminée au niveau national et l’ensemble des programmes qu’ils entendent mettre en œuvre. « L'Accord de Paris garantit aux pays en développement, en particulier aux plus pauvres et vulnérables d'entre eux, un appui suffisant et équilibré en matière d'adaptation aux changements climatiques et d'atténuation de leurs incidences », a rassuré Ban Ki-moon.

En ce qui concerne le Fonds vert destiné aux pays moins avancés, les pays développés ont pris l’engagement de mobiliser des ressources financières, en élargissant l'appui technologique et le renforcement des capacités des acteurs publics et privés. Cependant, « nous devons nous atteler immédiatement à mettre en application l’Accord. Puisque, en nous attaquant aux changements climatiques, nous faisons progresser le Programme de développement durable à l'horizon 2030. L'Accord de Paris a des incidences positives sur tous les objectifs de développement durable. Nous entrons dans une nouvelle ère de possibles. », a-t-il conclu.

 

Fiacre Kombo

Légendes et crédits photo : 

Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon

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