Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
- Réflexion - Jean-Paul Pigasse
- Le fait du jour - Gankama N'Siah
- Humeur - Faustin Akono
- Chronique - Boris Kharl Ebaka
- Brin d’histoire - Mfumu
- Tribune libre - Sergueï Lavrov
- Idées-forces - Les Dépêches de Brazzaville
- Analyse - Xinhua
CourseMardi 2 Mai 2017 - 14:16 Comme il fallait s’y attendre étant donnée l’importance de l’enjeu, la course contre la montre dans laquelle sont engagés aujourd’hui les candidats à un poste électif, soit au Parlement soit dans les assemblées locales, ne cesse de s’accélérer. Et, bien sûr, elle engendre des conflits plus ou moins larvés au sein des partis politiques qui méritent une attention particulière en raison des cassures qu’elle pourrait susciter dans les formations politiques qui tiennent chez nous le haut du pavé. Le problème qui se pose dans ce cadre peut être ainsi résumé : les scrutins à venir suscitant, de façon très légitime, des ambitions personnelles la tentation est forte chez ceux et celles qui en ont les moyens de briguer un grand nombre de mandats pour la mouvance qu’ils ont constituée ; mais celle-ci se heurte au travail qu’accomplissent les états-majors des principaux partis dans le but de renforcer leurs positions au sein des instances électives en voie de renouvellement ; si donc des accords ne sont pas trouvés rapidement entre les acteurs de ce conflit latent l’on peut être certain que des combats fratricides s’engageront dans les semaines à venir dont les effets pourraient s’avérer dévastateurs pour la majorité comme pour l’opposition. Faire en sorte que la sagesse l’emporte sur l’ambition personnelle et la passion partisane devrait, dans un tel contexte, servir de fil conducteur à la classe politique dans son ensemble. Mais il est possible, malheureusement, que les appels au calme, à la raison, à la dignité lancés ici et là ne soient pas entendus et que, de ce fait, la double campagne qui se prépare soit émaillée d’incidents de diverses natures qui pourraient projeter du Congo l’image d’un pays n’ayant pas encore assimilé les principes du régime démocratique édictés dans la Constitution de la Nouvelle République. Il reste, en vérité, fort peu de temps aux partis et formations de la majorité comme de l’opposition pour faire en sorte de présenter un front uni aux électeurs qui se presseront dans les bureaux de vote le jour venu. Et comme le scrutin législatif se combinera avec les scrutins locaux, l’enjeu de ce double vote sera majeur à tous égards. Selon, en effet, que de la concorde ou la discorde l’emportera dans le camp de la majorité comme dans le camp de l’opposition la vie politique à venir de notre pays sera sereine ou agitée. Les Dépêches de Brazzaville Edition:Édition Quotidienne (DB) Notification:Non |