Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
- Réflexion - Jean-Paul Pigasse
- Le fait du jour - Gankama N'Siah
- Humeur - Faustin Akono
- Chronique - Boris Kharl Ebaka
- Brin d’histoire - Mfumu
- Tribune libre - Sergueï Lavrov
- Idées-forces - Les Dépêches de Brazzaville
- Analyse - Xinhua
CrainteJeudi 12 Septembre 2024 - 19:45 Le retour de la saison des pluies en ce mois de septembre constitue, d’ores et déjà, une crainte pour les habitants de la capitale. Particulièrement ceux qui vivent dans les quartiers exposés à l’ensablement, aux inondations et aux glissements de terrains. Après trois mois de sécheresse, la même préoccupation est aussi perceptible chez les automobilistes et les usagers, au regard de l’état des routes dont le délabrement pose partout des problèmes de circulation et de difficultés de transport. Comme une ritournelle, la promesse récemment faite par les autorités municipales de réhabiliter certains tronçons et d'aménager les collecteurs naturels s’est avérée vaine. En désespoir de cause, la population s’interroge déjà sur le sort qui lui sera réservé dans les semaines à venir. A juste raison. Maintes fois interpellés sur le désastre causé par les pluies, les pouvoirs publics peinent encore à trouver des solutions pérennes aux problèmes d’aménagement des quartiers précaires. Ils devraient pourtant inscrire ce dossier en tête des priorités et tout mettre en œuvre pour éviter aux Congolais de lourdes conséquences qui impactent leur vie quotidienne. Ne pas en tenir compte conduira inévitablement, à brève ou longue échéance, à la disparition de certains quartiers. Feindre de l’ignorer, jouer la carte du temps est une grande erreur alors que des solutions existent à moindre coût. A commencer par curer les canaux, réglementer les constructions, repenser les systèmes de drainage, entretenir les réseaux, multiplier les bassins de réserve des eaux fluviales… Il y a tant à faire ! Les Dépêches de Brazzaville Edition:Édition Quotidienne (DB) Notification:Non |