Croissance verte : un mythe s’est effondré

Lundi 7 Avril 2014 - 20:32

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L’Afrique se familiarise avec les concepts complémentaires « croissance verte » et « économie verte » qui deviennent une réalité dans la région.

La RDC a clôturé deux journées d’intenses échanges techniques, soit du 2 au 3 avril, sur cette matière en faisant intervenir des éminents chercheurs et experts mais aussi les décideurs, le secteur privé, la société civile et les partenaires au développement. Co-organisée par la Banque mondiale et le Partenariat mondial LEDS, sous le patronage du gouvernement congolais et l’appui financier du gouvernement allemand, cette rencontre a revêtu encore une fois un caractère régional, et les participants venant de l’espace francophone et anglophone ont tiré le meilleur enseignement des expériences de leurs pays respectifs.Pour rappel, l’idée était d’arriver à une mise en commun des meilleures pratiques sur les stratégies de développement sobre en carbone.

À la clôture de cette rencontre, la moisson a semblé abondante. Toutefois, en guise de conclusion, les organisateurs n’ont pas recouru au traditionnel mot de clôture pour profiter davantage de l’assistance hétéroclite. Chaque participant a été invité de répondre à une série de questions sur le bien-fondé de l’atelier, les recommandations issues des échanges au sein des commissions et la nécessité d’organiser une prochaine édition. Il y a des pays prêts à consolider leur croissance verte, d’autres par contre n’ont pas classé ce défi comme une priorité même si leurs délégués présents à ces assises ont réitéré leur détermination à continuer la sensibilisation. Entre-temps, il est impérieux d’améliorer le projet qui se présente comme un projet intégrateur. Il est déjà question dès aujourd’hui d’évaluer objectivement le travail abattu et de se fixer des objectifs en s’interrogeant sur la durée des travaux, l’affluence, les appuis financiers et les échanges. De même, les organisateurs attendent aussi d’autres suggestions sur les commissions, les sessions parallèles, les futurs pays d’accueil, etc. Bref, les organisateurs ont annoncé leur désir de tenir compte du feedback.

Laurent Essolomwa