Cyclisme : vingt entraîneurs de niveau 1 attendus sur le terrain

Après la formation, les nouveaux entraîneurs qui ont obtenu le grade de niveau 1, reprendront leurs vélos sur la route de l’entraînement pour la formation des compétiteurs. L’objectif étant d’améliorer leurs qualités techniques et physiques. C’est principalement pour cette raison que la Fédération congolaise de cyclisme (Fécocy) les a mis en stage, avec le concours du ministère des Sports et de l’Éucation physique ainsi que du Comité national olympique sportif congolais. « L’essor du cyclisme dépend de la qualité des entraineurs qui encadrent les athlètes », a déclaré le président de la Fécocy, Bokoko Iloy, avant de souligner que cette formation avait aussi pour but d’augmenter le nombre d’entraineurs nationaux de niveau 1.

L’expert belge, Simon Peret, qui a dirigé le stage, a demandé aux entraîneurs formés de ne pas faillir à leur devoir. «  Il vous revient de redorer le blason du cyclisme congolais », a-t-il déclaré. Il a également appelé la Fécocy à programmer d’autres formations dans les jours à venir. Car une fédération sportive ne peut vivre sans entraîneurs de qualité. Pourtant, certains stagiaires venus de l’intérieur du pays ont évoqué quelques difficultés dans la réalité de terrain. Ainsi leur manque-t-il souvent du matériel. Les vélos utilisés ne sont pas conformes aux normes du cyclisme, les entrainements se font parfois sur des routes non bitumées… Une manière pour eux de sous-entendre que les difficultés de terrain vont limiter les performances des athlètes dont ils ont la charge. En attendant la formation des entraineurs de niveau 2, des encadreurs feront de leur mieux pour atteindre les objectifs fixés par la Fécocy. Ils l’ont promis.